Run in Lyon 2023 : Un 10 km inattendu !

Je t’emmène avec moi courir les 10 k de la Run In Lyon 2023. Une course de plus en plus populaire dans la belle vill de Lyon.

Sommaire

Deux comptes-rendus de course d’affilé ? Mais que m’arrive-t-il ? En effet, après avoir couru le Semi-Marathon d’Amsterdam, j’ai enchaîné le weekend d’après avec les 10k de la Run in Lyon. Une course dont le dossard m’a été offert par Puma, bien que notre collaboration n’ait pas pu aboutir. Ayant couru 21 kilomètres sept jours avant, j’y allais avec absolument aucun objectif. Enfin, si. J’avais de petits objectifs secrets en fonction de l’état des jambes. Finir avec le sourire… en faisant mieux que l’année dernière (CR de la Run In Lyon 2022 à retrouver ici), voire moins de 1h20. Voire me rapprocher des 1h15. 

Le format 10 km n’est pas un format que j’apprécie énormément, je me suis plus confortable sur le semi-marathon et l’effort à fournir, même si je suis en difficulté avec les barrières horaires. Sur 10km, on est dans le rouge du début jusqu’à la fin, et tu paies la moindre défaillance sur le chrono. Pourtant, les 10km de cette Run in Lyon 2023 ont apporté de belles surprises.

Récit des 10 km de la Run In Lyon 2023

Du 0 à 5 km

Je retrouve mon amie Perrine avec laquelle j’avais déjà couru ces 10km en 2022 autour de 11h30 sur la place Bellecour. L’année dernière, la course avait été difficile. Beaucoup de mal à supporter une chaleur inattendue pour un mois d’octobre, et absolument aucune énergie. J’avais subi ma course dès le premier kilomètre. L’idée aujourd’hui est de ne pas subir. Et donc d’adapter l’allure en fonction de l’état de forme générale. Perrine me demande quelle est mon allure cible, et surtout ma stratégie pour la course. Soit du 8-8’10/km et on avise entre le 5ème et le 8ème km pour voir si on maintient l’allure ou si on accélère. 

L’ambiance est bonne enfant dans le SAS du départ. Même s’il y a beaucoup de monde. Décidément, la Run In Lyon est de plus en plus populaire. Cela fait plaisir de voir de plus en plus de coureurs fouler les rues lyonnaises. Peut-être qu’un jour nous aurons droit à une ambiance aussi folle qu’à Amsterdam tout au long des parcours, et pas seulement autour de la Place Bellecour. 

À 12h10, le départ est lancé. Avec Perrine, nous nous mettons sur la droite de la route. À la fois pour ne pas se lancer emporter par l’euphorie du premier kilomètre et pour ne pas gêner les coureurs plus rapides. Je me sens bien. Nous courrons le premier kilomètre en 7’24… Plus rapide que ce que j’avais dit à Perrine, mais je me sens vraiment bien. 

J’ai les jambes qui répondent plutôt bien. Malgré tout, je dis à Perrine qu’il faut qu’on ralentisse pour ne pas me cramer trop tôt dans la course. Sauf que vraiment, je me sens bien. Le cardio est « relativement » bas. Il est même plus bas que sur le semi-marathon d’Amsterdam la semaine précédente, alors que je cours plus vite. Sauf que nous courrons ce deuxième kilomètre en 7’22. Le troisième kilomètre se fera en 7’30 uniquement parce que nous passons par quelques petits ponts. 

 

On passe de l’autre côté des quais. Je me sens étonnamment bien. Les jambes vont vraiment très bien. Changement de stratégie avec Perrine. On reste sur cette allure tant que je tiens. Et si possible on accélère sur les deux derniers kilomètres. À ce rythme, je suis littéralement en train d’exploser mes prévisions de chrono. Le sub 1h15 est largement à ma portée. 

Après avoir couru les deux kilomètres suivants en 7’14 et en 7’19, je boucle les premiers kilomètres de cette Run in Lyon en 36’50. Effectivement, le sub 1h15 est à ma portée. L’objectif maintenant n’est plus de seulement faire mieux que l’année dernière (à savoir 1h23), mais d’aller chercher le sub 1h15.

Du km 5 à l’arrivée

Je suis sereine, je me sens bien. Les jambes courent toutes seules. J’essaie de me rappeler la dernière fois que j’ai réussi à courir à cette allure. Mon RP officiel date de 2017 et des 10km de Paris Centre. J’avais couru en 57’02. Autant dire que je suis loin d’être capable de courir à 5’50/km. Avec ma prise de poids, je ne suis pas passée en-dessous des 1h15 depuis 2018. Cela fait vraiment très longtemps que je ne me suis pas sentie aussi bien sur mon course. Certes je n’ai couru que la moitié, il me reste encore 5 km à faire. Mais je suis confiante. Je connais le parcours. Je sais qu’il me reste 1 km le long des quais, avant de retourner en centre ville. Un moment où l’on retrouve la foule lyonnaise. Celle qui ne court pas.  Une traversée de la presqu’île avant d’arriver sur les quais côté Rhône. Ce passage là va être compliqué, je le sais. Il faut que je tiens jusque là. 

Les ravitos arrivent et Perrine continue d’assurer comme une chef en prenant ma flasque pour aller la faire remplir pendant que je continue de courir. L’objectif est de ne surtout pas ralentir. Je maintiens l’allure autour des 7’19/km. Jusqu’à quitter les quais. La traversée de la presqu’île est exaltante. Entre la foule, l’ambiance et les animations, j’accélère tranquillement, Perrine sur mes talons. 

Je cours bien. Plus je compare ma course d’aujourd’hui avec celle de l’année dernière, plus je constate les progrès. L’année dernière, je subissais chaque kilomètre. J’étais dans le dur. Je n’arrivais pas à maintenir mon allure. Je devais marcher régulièrement. Cette année, je suis juste bien. Je ne dirais pas que j’ai les jambes les plus légères qui soient. Mais elles répondent étonnamment bien. Je continue de discuter régulièrement avec Perrine. Je me sens vraiment bien. On maintient l’allure. Le 7ème kilomètre est couru en 7’15. 

On arrive sur la partie « la plus compliqué ». Celle où je commence à avoir les jambes qui tirent et où le parcours se complique un peu. Je dois avouer que je me serais bien passée de redescendre sur les quais de Saône puis de remonter. En temps normal, cela ne me pose pas véritablement de problème. J’ai déjà fait bien « pire » entre le Viaduc de Millau et la Femina Race. Dans les faits, ce n’est vraiment rien du tout. Du moins, c’est ce que je me dis durant ce kilomètre un peu compliqué. Où je sens que ça commence à tirer dans les jambes. Que j’ai beaucoup moins de jus. Et que surtout, je commence à en avoir marre. 

J’ai beaucoup plus de mal à garder le rythme que j’ai donné à Perrine. Celle-ci m’encourage. Un coup d’oeil à ma montre et je vois que je suis dans les temps pour tenir cet objectif improbable. Alors je serre les dents. Je ralentis un peu, mais je m’efforce de ne surtout pas écouter mes jambes qui me disent de marcher. Je continue quoi qu’il arrive. Parce que je veux faire ce sub 1h15.

On arrive enfin sur le Pont de la Guillotière. Le dernier kilomètre avant la ligne d’arrivée. On retourne en ville. Avec la proximité de la place Bellecour, il y a foule. Je dis à Perrine de lâcher les chevaux pendant que j’accélère progressivement dans les derniers virages du centre de Lyon. Je ne réfléchis plus. Je fais terre cette petite voix qui me dit que je suis fatiguée et que je n’ai plus de jambes. Je ne pense qu’à une chose : accélérer pour aller chercher ce fameux sub 1h15. 

La place Bellecour est en vue. Il me reste 3 virages. Je ne réfléchis plus. Je continue d’accélérer. Dernière ligne droite. Ma montre a déjà sonné les 10 km. Mais il me reste encore une centaine de mètres à parcourir. Le sprint final. Et voilà. 10km en 01:13:49. 

Je n’ai pas seulement fait un sub 1h15, je l’ai explosé ! 

Ce que je retiens de ma course

Je ne sais que dire, tellement je ne m’attendais pas à cela. Je ne sais pas d’où j’ai sorti cette allure. Pour beaucoup, cela peut paraître pas grand chose. Voire même relativement lent. Mais quand je vois les « difficultés » que j’ai pu rencontrer sur mes courses cette année, c’est un véritable soulagement. Cela me donne même envie de travailler un peu plus la vitesse et le 10km pour faire descendre ce chrono. 

J’en ai dans les jambes. J’en ai plus que je pense, dès lors que je fais taire cette petite voix qui me dit que je suis incapable de courir vite. Enchaîner deux finish lines en deux semaines a fait beaucoup de bien à la confiance en soi. Cela rebooste. La dose de motivation a été remplie. J’ai plus que hâte d’accrocher un nouveau dossard et d’entamer une nouvelle prépa.

Carnet "Mes plus belles courses"

Le carnet de courses est un outil indispensable pour les coureurs passionnés qui souhaitent garder une trace de leurs souvenirs de course. Conçu pour vous permettre d’enregistrer toutes les informations importantes de vos courses, ce carnet est idéal pour ceux qui souhaitent se rappeler des moments forts de leur progression.

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Prête à tout déchirer sur mon prochain 10 km !

 

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