Aujourd’hui, dans cet article, je voulais revenir sur ce thème que j’ai déjà abordé sur Instagram et qui a suscité beaucoup de réactions. Je crois que nous sommes nombreuses à avoir une relation complexe avec notre corps, et notre poids. Je n’ai pas honte de l’avouer, mais mon poids et moi, on a connu une véritable histoire d’amour et de haine. Aujourd’hui, je voulais te montrer via ma propre expérience, que ce n’est pas un chiffre sur une balance qui te définit, tant que tu es en bonne santé !

Mon poids… Suite à une visite médicale, j’ai eu l’occasion de connaître mon poids, après plus de 6 mois d’ignorance. Et oh, surprise, il était toujours autour des 59 kg. Surprise oui, car depuis le début de l’année, je me suis nettement affinée. J’ai perdu notamment une taille (voire deux) de pantalons… Cette pesée me fait réfléchir, et surtout pointe du doigt un fait que j’essayais déjà de montrer via mes réseaux sociaux et le blog… Se peser pour se peser ne veut absolument rien dire !! Puisque cela fait deux ans que la balance me donne le même chiffre alors que ma silhouette a quand même sacrément changé !

Aujourd’hui, j’assume enfin mes formes et mes rondeurs, notamment grâce au déclic que j’ai eu suite au Marathon de Paris 2017. Et pourtant, ce n’était pas un combat gagné d’avance.

Mon Poids et Moi : mon Histoire

Une image qui ne correspond pas

En effet, plus jeune, j’étais toute fine, toute menue. Puis j’ai commencé la gymnastique à l’âge de 8 ans.  Mais aussi à dévorer des paquets entiers de Prince ou de Choco BN l’été à la plage. Je suis aussi entrée dans la puberté… Et mes formes, mes rondeurs se sont développées… Oh, rien de bien méchant. J’en avais juste un peu plus que les autres petites filles de mon âge…

Je n’ai pas forcément de mauvais souvenirs de cette époque. J’ai déjà un caractère assez marqué, et je ne me laissais pas marcher sur les pieds. Sauf peut-être deux anecdotes… La première se résumant à un surnom… La boulette, faisant référence à la fois à mon statut de première de classe, mais aussi au fait que j’étais un peu plus ronde, un peu plus  « boule » que les autres…

La seconde à l’entraînement de gym… Un jour, je suis rentrée en pleurs de l’entraînement parce que les autres filles n’avaient pas arrêté de dire que j’avais un « gros cul ». Je me souviens que ma mère avait géré ça d’une main de maître en m’emmenant me promener le lendemain et faire un peu de shopping… On a alors croisé une des filles qui avaient eu ces mots si sympathiques à mon égard, au détour d’une cabine d’essayage… Et là, ma mère m’a montré un truc… Cette fille n’était pas bien dans sa peau. Elle avait honte de son corps. Se moquer de mes fesses avait été une manière pour elle de se sentir mieux, l’espace d’un instant…

Cela m’a permis de passer au-dessus de l’incident et de continuer à avancer.

Sauf qu’en fait, quand je regarde les photos de moi gamine, je suis nettement moins ronde que ce que je le pensais. J’avais une image de moi bien plus  boulotte que je l’étais réellement. Quand je regarde ces photos, je vois juste une gamine sportive, ayant effectivement un bon petit fessier, mais un fessier musclé… Comme quoi,  on ne se souvient que de ce que l’on veut…

J’ai commencé à faire une fixette sur mon poids, mes formes au lycée… Je n’aimais pas mes cuisses qui se touchaient. Mais jusque là, cela allait… Puis, il y a eu la prépa… Et je dois dire que j’ai bien morflé… Je ne sais absolument pas combien j’ai pris, mais mon poids a atteint un point de non-retour. Forcément, quand tu passes tes journées le cul vissé sur une chaise à bosser tes cours, tout en noyant ta frustration et ta solitude dans la bouffe, bien sucrée et bien salée, tu ne peux pas espérer un résultat correct…

Je te donne très peu de chiffres, tout simplement parce qu’à ce moment-là, la balance et moi, on n’était pas copine et on s’évitait au maximum… Je sais juste que mon poids a largement dépassé les 63 kg… soit +8 par rapport à celui de mes 18 ans…

Et bien que je me sois mise à courir juste après mon arrivée à la fac, mon poids n’a pas arrêté de le yo-yo. Jusqu’à atteindre une deuxième fois un point de non-retour, entre le semi-marathon de Prague et mon séjour au Brésil… Pour ma dernière année en tant qu’étudiante, j’ai décidé de me reprendre en main. Et je me suis donc inscrite dans une salle de sport…

Des chiffres qui ne veulent rien dire

Et là, la musculation a commencé à faire son oeuvre. Après 6 ans, à faire le yo-yo, à être plus ronde que tonique et sportive, je retrouve enfin le « droit chemin »… Les premiers résultats font leur apparition autour de Noël, mais je reste encore assez lourde… Le déclic ne se fera qu’aux côtés de Yoann, après le Marathon. J’ai enfin appris à lâcher prise. Mais surtout j’ai enfin appris à aimer et chérir mon corps. Ce corps qui m’avait porté sans faillir sur 42 km…

Et c’est à partir de ce moment que mon poids et moi, nous nous sommes enfin réconciliés…

Tout ça pour en venir au fait que ce n’est pas un chiffre sur la balance qui te définit. Car depuis le Brésil, où mon poids a atteint pour la seconde fois le point de non-retour, ce chiffre n’a pas bougé sur la balance. et pourtant ma silhouette a sacrément changé !! Je voulais écrire cet article pour te prouver que ce chiffre sur la balance ne veut absolument rien dire. L’essentiel, c’est ce que tu sois en bonne santé et que tu te sens bien dans ta peau…

On a toutes et tous des silhouettes différentes, des morphologies différentes… Personnellement, j’ai décidé de chérir mon corps… Tout simplement parce que nous allons cohabiter un moment tous les deux… Et je souhaite qu’il puisse me porter le plus loin possible, mais surtout le plus longtemps possible !

Se détacher de mon IMC

Je veux juste être en paix avec mon poids, mais surtout avec moi-même ! Mais si aujourd’hui, je suis en paix avec mon corps. Cela n’a pas été le cas pendant longtemps, notamment à cause de mon IMC… En effet, si je m’en tiens au calcul strict de mon IMC, je suis en surpoids (et carrément en obésité avec mon poids de 2022)

Et c’est quelque chose que j’ai eu beaucoup de mal à avaler. Je suis restée très concentrée sur mon poids pendant un moment, tout simplement pour faire revenir mon IMC dans la « moyenne »…

Sauf que si au début, effectivement, j’avais un léger surpoids, par la suite, ce ne fut plus le cas. J’avais oublié de prendre en compte le fait que je prenais du muscle. Je ne comprenais pas, mes jeans m’allaient mieux. Mais le chiffre sur la balance ne diminuait pas, bien au contraire… Aujourd’hui, je suis parfaitement consciente que mon IMC ne veut absolument plus rien dire, tout simplement parce que je suis musclée.

Maintenant, mes seules références sont les photos et les mesures que je prends. Car c’est l’unique façon, simple à mettre en place, que j’ai trouvé pour suivre l’évolution de ma masse grasse et de ma masse musculaire. Parce qu’au final, ce qui compte, ce n’est pas mon poids, mais bien que je sois en bonne santé et bien dans mes baskets !

Et toi ? As-tu décidé de faire la paix avec ton poids ?

 

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6 Responses

    1. Et à partir du moment où l’on commence à faire du sport régulièrement, l’IMC ne veut plus dire grand-chose 😉

      Pour la balance, j’ai subi une détox forcée : après un déménagement, je me suis retrouvée sans balance et sans les moyens d’en racheter une autre… 😉

    1. J’ai mis un moment à voir mes fesses comme des fesses rebondis et musclées… Pendant longtemps, je n’y ai vu que de fesses trop grosses… Mais maintenant, je dis merci à mes dix années de pratique de la gymnastique !!! 😉

  1. Hello a belle,
    Très touchant ton article, je n’ai jamais vraiment été en surpoids mais mon poids à une époque a été un problème, un problème d’image (je me trouvais trop grosse) et un problème de santé (mon poids pesait sur mon genou dont j’ai été opéré plus jeune). Depuis quelques temps, je me suis mise au sport grâce à mon home qui m’a vraiment poussé et depuis je me sens bien dans mon corps (même si comme toutes les femmes il y’a des jours sans).
    Deltreylicious

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