« Mais pourquoi tu cours ? », « Mais à quoi ça sert de courir comme tu fais ? », « Nan mais sérieux, ça ne te lasse pas de courir, juste pour courir ? »… et tant d’autres questions de ce genre que les runners peuvent entendre de leur entourage plus ou moins proche et qui nous agacent… Je te demande moi pourquoi tu gardes toujours tes fesses bien au fond de ton canapé ? Nan, ba alors laisse moi courir en paix !
Mais pourquoi tu cours ?
Mais je vais prendre quand même le temps de te répondre, à toi néophyte de la course à pied… Je vais t’expliquer pourquoi je cours… Car tant que tu n’as pas essayé, tu ne peux pas comprendre le bonheur de fouler le bitume (ou le chemin de terre)…
Je cours parce que j’aime ça… Je cours parce que cela m’apaise. Mon cerveau se met en pause et je peux enfin profiter de l’instant présent, en mettant tous mes soucis au placard pendant quelques instants. Ou au contraire, mon cerveau s’active et trouve les solutions à mes problèmes. Je cours parce que cela me permet de prendre du recul, de voir les choses sous un autre angle, bien souvent beaucoup plus révélateur. Je cours tout simplement parce que je me sens vivante, forte, presque invincible…
La course à pied t’apprend une chose essentielle : « Quoiqu’il arrive, il faut toujours continuer d’avancer ». La course à pied te permet de te révéler à toi-même, tu te rends compte de quoi tu es capable avec un peu de motivation et d’organisation. Tu apprends la rage de vaincre et la rage de vivre.
La course à pied est un sport noble où tu apprends les notions de solidarité et d’entraide. Il n’y a de compétition qu’avec soi-même, et non entre les coureurs, puisque tu sais pertinemment que lorsque tu prends le départ d’une course, tu ne seras pas sur le podium (à moins d’être un champion). Alors pourquoi continuer à courir alors que tu sais parfaitement que tu ne gagneras pas ?
Tout simplement parce que tu ne gagnes pas contre les autres, tu gagnes contre toi-même. Tu gagnes contre les aléas de la vie quotidienne, la fatigue, la démotivation, une météo capricieuse… Parce que, quoiqu’il arrive, qu’il vente, qu’il pleuve ou qu’il neige, la course à pied est ton échappatoire…
Alors je cours tout simplement parce que j’aime ça. Parce que grâce à la course à pied, je me suis rendue compte que j’étais capable de beaucoup de choses. J’ai enfin arrêté de me dire « c’est trop beau pour être vrai, jamais tu n’y arriveras… » Maintenant, quand je veux quelque chose, je réfléchis à comment je peux l’obtenir et je fais ce qu’il faut. Je suis partie en Erasmus, je suis partie au Brésil, je suis maintenant à Paris et je compte bien ne pas m’arrêter là.
Et toi ? Pourquoi tu cours ?
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Bonsoir.
Je suis sure que derrière ces questions se cache aussi un peu de jalousie. Parce que tout le monde sait que courir est un défi sur soi-même : comme tu le dis, le défi n’est pas de gagner (sauf quand on est un champion), mais de se dépasser. Et cela, beaucoup de personnes rêveraient d’en être capable.
Alors, cours, et ne te retourne pas!
🙂
Merci pour ton commentaire 😉 Les gens ne comprennent pas (ou ne veulent pas comprendre) que l’on puisse prendre du plaisir à courir, et se permettent des remarques, sûrement par jalousie comme tu dis ! Bonne journée <3
Tres bel article qui me fait penser au mien ^^
Merci ! Je crois que l’on est beaucoup de runneurs à ressentir la même chose vis-à-vis de la course à pied ! Profite bien de tes quelques jours en France <3
c’est joliment bien pensé…je te souhaite un avenir plein de jolis runs ;o))
Merci 😉
Comme je suis d’accord avec toi… Je pourrai écrire exactement pareil ( en moins joli sûrement !) quand on court on gagne contre soi même, c’est exactement ça et on se rend compte qu’on est forte, bien plus forte que ce que l’on pensait ! Ton parcours peut te rendre fière !!!
Bisous !
Merci !
Oui, c’est tout à fait cela, Margaux ! C’est bien résumé ! Ce sont tout à fait les sensations que je ressens moi aussi, même si là, je suis en « pause technique »…
Bravo à toi pour ta motivation et bon stage à Paris !
Bon courage pour ta « pause technique », je peux comprendre à quel point c’est frustrant de devoir ranger les baskets au placard quelques temps !