Hyperphagie & TCA : Comment s’en sortir ?

Aujourd’hui, je souhaite partager avec toi mon parcours face à l’hyperphagie, un trouble alimentaire qui a profondément marqué ma vie. En racontant mes expériences, mes défis et mes victoires, j’espère t’offrir un peu de soutien et d’inspiration. Ensemble, découvrons comment il est possible de s’en sortir et de retrouver confiance en soi malgré les obstacles.

Aujourd'hui, je souhaite partager avec toi mon parcours face à l'hyperphagie, un trouble alimentaire qui a profondément marqué ma vie. En racontant mes expériences, mes défis et mes victoires, j'espère t'offrir un peu de soutien et d'inspiration. Ensemble, découvrons comment il est possible de s'en sortir et de retrouver confiance en soi malgré les obstacles.

Sommaire

Aujourd’hui, je veux te parler d’un sujet qui me tient particulièrement à cœur : l’hyperphagie. Peut-être te reconnaîtras-tu dans mon histoire. J’ai traversé des périodes difficiles, marquées par des troubles du comportement alimentaire (TCA) et une perte de confiance en moi.

L’hyperphagie, c’est cette compulsion incontrôlable de manger, souvent en réponse à des émotions ou à un stress intense. L’hyperphagie et la boulimie sont semblables. À la différence, qu’il n’y a pas de comportements « compensatoires » après une crise d’hyperphagie. C’est-à-dire pas de vomissements volontaires, ni de prises de laxatifs ou de réduction drastique de calories dans les jours qui suivent. 

Pour certaines d’entre nous, c’est un combat quotidien qui peut sembler insurmontable. Pourtant, il est possible de s’en sortir et de retrouver une relation saine avec la nourriture et son propre corps. Enfin, j’espère…

À travers cet article, je souhaite partager mon parcours, mes deux périodes d’hyperphagie, la prise de poids qui en a découlé, et surtout, la manière dont j’ai réussi à « m’en sortir ». Je veux aussi te parler des défis que je continue de rencontrer et des stratégies que j’utilise pour les surmonter.

Mon objectif est simple : te montrer que tu n’es pas seule et que chaque pas, même le plus petit, te rapproche de la guérison et de la reconquête de ta confiance en toi. Ensemble, nous pouvons briser ce cercle vicieux et avancer vers un avenir plus lumineux et plus serein.

Disclaimer : ceci est un témoignage, et non un appel aux conseils pour débloquer ma perte de poids et résoudre mes problèmes alimentaires. 

Mon histoire avec l’hyperphagie

2010 - 2012 : Première période d’hyperphagie

Ma première période d’hyperphagie remonte à mes années de classe préparatoire. La jeune adulte que j’étais n’a pas été capable de supporter la pression de ses premières années d’études, tout en découvrant la vie en autonomie et la gestion d’un appartement. J’avais à peine 18 ans et je n’étais pas prête. 

Je me suis retrouvée seule dans cet appartement à plus de 4h de train de chez mes parents, dans un milieu où je ne me sentais pas à ma place. Plus les mois passaient, plus je perdais pied. Je passais mon temps à réviser pour obtenir des 2/20 « pour l’encre » à mes DS de maths. 

Je ne sortais plus. Même pas pour aller à la BU de Bordeaux qui était à plus d’une heure en transport en communs. Et j’ai commencé à manger. Manger de plus en plus. Notamment dans les moments de moins bien. Et tu imagines bien qu’avec un DS par semaine et 2 ou 3 khôles, les moments de moins bien se faisaient eux de plus en plus nombreux. Je ne sais même pas comment j’ai réussi à valider ma première année de khâgne et à passer en hypokhâgne. 

J’ai été prise dans une spirale destructrice : je n’y arrivais pas en cours, je me sentais totalement nulle, j’étais prise de compulsion alimentaire, je grossissais à vue d’oeil… mais manger ne m’aidait pas à mieux réussir en cours. J’ai fini par prendre une quinzaine de kilos. Cette période a duré 18 mois. Dix-mois durant lesquels j’avais honte et j’ai tout fait pour cacher la profondeur de mon mal-être à mes parents. 

Et j’ai été plutôt bonne à ce petit jeu, puisque ma mère n’a appris que l’année dernière mes problèmes alimentaires (autre que la prise de poids qui était plus que visible…). Je me suis enfermée dans ce sentiment de honte et d’impuissance, ce qui n’a fait qu’alimenter mes crises d’hyperphagie. 

J’ai finalement quitté Bordeaux et ma classe prépa pour intégrer un cursus d’économie-gestion à Toulouse en Janvier 2012. Quitter cet environnement toxique et découvrir la course à pied a été le déclic pour mettre un terme à cette première période d’hyperphagie. 

À noter qu’à cette époque, je n’avais vu aucun spécialiste et que je n’avais pas encore été diagnostiquée. J’ai tout fait toute seule de mon côté, tellement j’avais honte de tout ça. 

2013 - 2017 : Des années extraordinaires

Pendant un temps, tout allait bien. Je pensais que ma vie était enfin dans la bonne direction : je découvrais une nouvelle passion, la course à pied, je partais faire une année d’Erasmus à Prague (année durant laquelle j’ai couru mon premier semi-marathon), je validais mon Master en Économie, je faisais un super stage dans une association humanitaire à Paris.

Bref, tout allait bien. Je m’améliorais à chaque nouvelle course. Je cours même un marathon en 2017. J’ai vraiment l’impression que ça y est, ma vie est lancée. 

Puis en 2018, je quitte Paris pour retourner vivre chez mes parents et tenter de me lancer en tant que free-lance. La cohabitation avec mes parents est assez compliquée. En même temps, j’ai 25 ans, je n’ai aucun revenu. Ni eux ni moi n’avions envisagé que je revienne squatter ma chambre d’enfant. À partir de ce moment-là, je commence à accumuler les petites contrariétés et les grosses angoisses. Sans m’en rendre compte, des petits cailloux viennent se mettre dans la machine. Des petits cailloux qui me fragilisent.

2019 - 2023 : Deuxième période d'hyperphagie

En 2019, je replonge dans l’hyperphagie, à cause notamment d’une relation amoureuse plutôt toxique. Je perds confiance en moi dans tous les domaines : sportifs, personnels et professionnels. Je me sens littéralement capable de rien. Et surtout, je me sens très seule et isolée. Les compulsions alimentaires reprennent. Je grossis à vue d’œil, j’ai beaucoup de difficultés à m’entraîner. Mais j’arrive plus ou moins à garder la tête hors de l’eau…

Jusqu’au Covid et les différents confinements. Dire que j’ai très mal vécu les confinements seraient un euphémisme. Cette année de pause forcée m’a détruite. Plus les semaines passaient, plus je perdais pied. La seule chose à laquelle je me raccrochais, c’était les réseaux sociaux. Car j’avais l’impression de n’avoir que ça dans ma vie.

De nouveau, je me cache. J’essaie de ne rien laisser paraître. Ni auprès de mes parents, ni auprès des personnes que je côtoie. J’ai honte. Et je porte un masque en permanence. Je me sens complètement prisonnière de ma vie. Je suis insécure sur tellement de sujets : ma vie amoureuse proche du néant, ma vie professionnelle compliquée, mes relations amicales fragiles. J’ai l’impression d’être insuffisante. Pas assez bien. J’essaie de toutes mes forces de rentrer dans le moule. Je me force à être quelqu’un d’autre pour trouver ma place. 

Plus je me force, plus je me perds… et plus les crises de compulsions alimentaires prennent de l’ampleur. Mes relations aux autres sont impactées par mon comportement : forcément quand tu n’es pas toi-même et que tu portes un masque pour essayer de t’intégrer, cela ne fonctionne pas vraiment. Rajoute à tout cela, les réseaux sociaux et tu as la recette d’un magnifique désastre.

Entre 2020 et 2022, je me prends un certain nombre de claques dans la figure. Des claques que j’ai du mal à digérer, car j’ai vraiment l’impression que malgré tous mes efforts pour être celle que les autres attendent, je ne suis jamais assez bien. Je connais dans le même temps mes premiers échecs sportifs. Ce qui me bouffe littéralement. En effet, jusqu’à présent, la course à pied était ma bouffée d’oxygène. Et là, elle se transforme en poison…

À ces crises alimentaires, s’ajoutent des crises d’angoisse. J’ai tellement peur d’échouer à nouveau que je suis paralysée par l’angoisse. Et je rentre dans une spirale infernale : plus j’angoisse, plus je suis paralysée, et moins je réussis. Tous les aspects de ma vie sont touchés. J’ai vraiment l’impression de me noyer. D’être juste une coquille vide derrière un masque. Une coquille vide qui a pris 25 kilos, et dont la confiance en soi est totalement détruite. 

Le chemin vers la guérison

Prise de conscience et acceptation

J’ai mis très longtemps avant d’admettre que j’étais incapable de m’en sortir seule. Que j’avais besoin d’aide. Mais à la suite de différentes ruptures amicales, je commencé à voir une psychologue au printemps 2022. Cependant, je ne m’ouvre pas sur les sujets sensibles et je ne fais pas de véritables progrès. 

Sauf que je fais une très grosse crise d’angoisse en janvier 2023. Une crise d’angoisse qui me fait très peur et qui me conduit en urgence dans le cabinet de ma psychologue. Et là, c’est comme si le barrage s’effondrait. Je déballe tout : le cyber-harcèlement (à l’origine de la crise d’angoisse), mes difficultés avec mon corps, mon sentiment permanent d’être un échec, et mes compulsions alimentaires.

C’est là que pour la première fois, le mot « hyperphagie » apparaît (accompagné de « dépression » également). Il me faudra quelques séances supplémentaires pour que le diagnostic soit confirmé : mais oui, je souffre d’hyperphagie et de dépression. Et que malheureusement, les deux se nourrissent l’un de l’autre. 

J’ai deux choix : soit me laisser couler soit me battre pour remonter la pente. Finalement, ce sera mon égo qui parlera et me fera faire le premier pas sur le chemin de la guérison car je refuse tout simplement de laisser ces petits cons de harceleurs gagner…

Sport, Alimentation & Santé mentale

Autant sur ma première période d’hyperphagie (dont je n’ai pris conscience que c’était de l’hyperphagie que des années plus tard), il m’avait suffit de quitter Bordeaux pour Toulouse et de me mettre à la course à pied pour reprendre le contrôler et aller mieux. Autant cette fois-ci, je ne peux pas m’en sortir seule. 

Je fais pas mal de sacrifices financiers pour pouvoir maintenir mon coaching sportif, tout intensifiant mes séances chez la psy et mon suivi avec la diététicienne. Maintenant que le diagnostic est posé et que j’ai conscience d’avoir une dépression et des TCA, les actions mises en place par les différents professionnels qui me suivent sont nettement mieux adaptées.

Principalement parce qu’elles étaient alignées avec mes objectifs, de façon à traiter mes problèmes les plus profonds et non pas seulement les symptômes en surface. À savoir traiter ma dépression et mon hyperphagie. 

Il y a ainsi eu de grands bouleversements dans mon mode de vie et mes habitudes alimentaires. J’ai commencé par changer l’environnement dans lequel j’évoluais. Tout simplement parce que tu ne peux pas guérir en restant dans l’environnement qui t’a rendu malade. Ma priorité a été de casser cette solitude qui m’empoisonnait l’existence. De sortir de chez moi, de ne plus rester des journées entières seule derrière mon ordinateur. De parler à ma mère (enfin !) des difficultés que je rencontrais. 

J’ai mis ma pratique sportive et mon alimentation au service de ma santé mentale, et non plus d’une perte de poids que je n’arrivais pas à enclencher. J’ai arrête de me focaliser sur le symptôme (les kilos en trop) pour me concentrer sur la racine du problème (la dépression et l’hyperphagie). Et petit à petit, les choses sont allées mieux. 

Résultats et progrès

Aujourd’hui, cela fait un peu plus d’un an que je n’ai pas fait de crises d’hyperphagie. Et que le moral va beaucoup mieux. Est-ce que pour autant je m’estime totalement guérie ? Non. Parce que je n’ai pas encore un rapport sain et serein vis-à-vis de l’alimentation et je viens encore mes émotions à 2000 %. J’ai encore beaucoup de progrès à faire du côté de la confiance en moi et du rapport à mon corps. 

Le plus gros changement se trouve du côté de mon alimentation. Nous avons énormément travaillé avec la diététicienne pour m’aider à mettre en place des routines plus saines. L’une des premières choses dont elle s’est rendue compte, c’est que j’étais dans la restriction cognitive : je me restreignais de manière inconsciente sur mon alimentation. Les quantités n’étaient pas suffisantes et j’avais banni certains aliments. Je tournais autour des 1400/1500 calories par jour. Sauf que c’est loin d’être suffisant en temps normal. Et cela l’est encore moins quand tu rajoutes une pratique sportive. Ce qui expliquait que j’avais tout le temps faim, j’étais tout le temps fatiguée et frustrée. La règle des 3 F, tu connais ? 

L’une des actions que nous avons mises en place a été d’augmenter mon volume calorique et de réintroduire toutes les catégories d’aliments. Entre le suivi psy et la règle des 3F, j’ai réussi à reprendre le dessus sur les crises d’hyperphagie. 

Côté poids, j’ai perdu « seulement » 5 kilos sur les 25 pris. Sur le papier, je fais tout ce qu’il faut : alimentation équilibrée, léger déficit calorique, activité sportive régulière, aucune pathologie bloquant la perte de poids… mais rien n’y fait, je stagne au même poids depuis des mois. Il y a quelque chose qui bloque dans mon corps et aucun des différents spécialistes que j’ai pu voir n’a réussi à mettre le doigt dessus.

Je commence petit à petit à reprendre confiance en moi. Mais le chemin est encore long. J’ai beaucoup de sujets sur lesquels je dois travailler. Ma relation avec mon corps est toujours impactée. Je ne parle même pas des relations avec les autres. Notamment les relations amoureuses. Mais je suis beaucoup plus sereine. Moins sur la réserve et la défensive. Et cela fait beaucoup de bien ! 

Les difficultés continuent

Le combat continue. Il semblerait que j’ai certes gagné une bataille face aux crises d’hyperphagie. Mais je ne peux pas dire pour autant que j’en suis totalement sortie. Ma confiance en moi en a pris un coup, ma morphologie en a pris un coup, mon métabolisme en a pris un coup, mon rapport avec l’alimentation en a pris un coup. 

Je ne sais pas si je serais un jour capable de retrouver mon poids de 2017. Pour le moment, tous mes efforts pour perdre du poids sont restés vains. Alors je continue de me concentrer sur ma santé mentale, en attendant de trouver le petit truc qui fait que ça coince (si un jour, je le trouve). Je continue à pratiquer une activité sportive (triathlon & danse) pour mon plaisir, et non plus dans l’optique de me construire un autre corps. Parce que c’était trop toxique pour moi. 

Malgré tout, je sens que je reste encore fragile sur un certain nombre de points. J’ai encore l’impression de marcher sur le fil, et que je peux chuter dans le précipice à tout moment. Qu’un rien me fera replonger tête la première dans mes démons. Je le vois à la manière épidermique dont je réagis quand on dépasse mes limites. 

Je ne supporte pas le moindre commentaire sur mon corps ou sur la manière dont je m’alimente. Je suis totalement réfractaire aux conseils non sollicités, et j’envoie bouler toute personne me parlant de lipoedeme ou d’autres pathologies. Qu’importe que je paraisse agressive. Ce sont des limites sur lesquelles je suis intransigeante. Que ce soit de la part de mes amis, de ma famille ou d’inconnus sur les réseaux sociaux. 

S’en sortir malgré l’hyperphagie et les TCA

L'Importance de ne pas rester seule face aux TCA

Si tu te trouves actuellement dans les griffes de l’hyperphagie ou d’un autre trouble du comportement alimentaire (TCA), sache que tu n’es pas seule. Le chemin vers la guérison est souvent sinueux et parsemé de défis, mais il est possible de le parcourir avec succès. Chaque pas que tu fais est une victoire en soi, et il est important de te rappeler que tu mérites de te sentir bien dans ton corps et dans ton esprit.

L’une des premières étapes pour s’en sortir est de ne pas rester isolée. Parler de tes difficultés à des personnes de confiance peut faire toute la différence. Que ce soit avec des amis, des membres de ta famille, ou des professionnels de la santé, le soutien extérieur est crucial. Les TCA sont des troubles complexes qui touchent à la fois le corps et l’esprit, et avoir quelqu’un à tes côtés peut t’aider à naviguer ces eaux troubles.

Faire preuve de bienveillance envers soi-même et envers les autres

Sois bienveillante avec toi-même. La guérison n’est pas linéaire et il est normal de rencontrer des obstacles. Évite de te blâmer pour tes rechutes et célèbre chaque petite victoire. Chaque journée sans compulsion est un pas vers la guérison.

Si tu connais quelqu’un qui souffre d’un TCA, offre-lui ton soutien sans jugement. La compréhension et l’empathie peuvent faire une grande différence. Parfois, un simple geste d’écoute et de présence suffit pour donner de l’espoir et de la force à ceux qui en ont besoin.

Par qui se faire accompagner en France ?

En France, il existe de nombreuses ressources pour t’aider à surmonter les TCA. Voici quelques-unes qui peuvent t’être utiles :

  • Les CMP (Centres Médico-Psychologiques) et CMPP (Centres Médico-Psycho-Pédagogiques) : Ces centres offrent un soutien psychologique gratuit et de qualité. Tu peux y consulter des psychiatres, psychologues et autres professionnels de santé mentale
  • La Maison des Adolescents : Si tu as moins de 25 ans, ces structures offrent un soutien adapté aux jeunes souffrant de troubles alimentaires.
  • Anorexie-Boulimie Info Écoute (ABIE) : Une ligne d’écoute dédiée aux personnes souffrant de TCA et à leurs proches. Le numéro est le 09 69 325 900
  • Fédération Française Anorexie Boulimie (FFAB) : Cette association propose de nombreuses ressources, des informations et des contacts de professionnels spécialisés. Leur site est www.ffab.fr
  • Médecins généralistes et nutritionnistes : Ils peuvent être de précieux alliés dans ta guérison, t’apportant un suivi médical et nutritionnel adapté.

Conclusion

S’en sortir malgré l’hyperphagie et les TCA demande du courage, de la patience et du soutien. N’oublie jamais que tu n’es pas seule dans ce combat. Entoure-toi de personnes bienveillantes, n’hésite pas à demander de l’aide et sois douce avec toi-même. Chaque jour est une nouvelle opportunité pour avancer vers une vie plus sereine et épanouie. Tu es forte et capable, et tu mérites de vivre libre de ces troubles.

Courage ! Tu peux t'en sortir face à l'hyperphagie !

 

Si tu aimes cet article, épingle-le ! ⬇️

2 Responses

  1. Merci pour ton partage vraiment. Bravo pour tout ce que tu as parcouru jusqu’à présent et le travail que tu continues de faire.
    Je n’ ai pas les mots pour m’exprimer mais vraiment merci de partager cette épreuve.

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.