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Aujourd’hui, nous allons parler d’un sujet hautement glamour : le sport pendant les règles. Pendant très longtemps, il a été dit que le sport était déconseillé pour les femmes en pleine menstruation pour éviter un surcroît de fatigue. Voire même dangereux pour notre santé. À tel point que si le marathon était interdit pour les femmes jusqu’en 1972, c’est parce que les hommes craignaient (entre autre) que nous ne perdions notre utérus en courant… Heureusement que les moeurs (ainsi que la connaissance de l’anatomie féminine) ont bien évolué depuis !
Cependant, il est vrai qu’avoir ses règles peut parfois poser problème à toute pratiquante de sport. Entre crampes abdominales, douleurs, ballonnements, fatigue et peur des fuites, continuer à s’entraîner relève du parcours du combattant pendant ces quelques jours du mois. Or, faire du sport est ultra bénéfique aussi pour le corps que pour le mental pendant nos menstruations. Je t’explique pourquoi.
Mes conseils pour faire du sport pendant ses règles
Les bienfaits du sport pendant le cycle menstruel
Personnellement, même pendant mes règles, je ne m’arrête pas de m’entraîner. Que ce soit courir, pédaler, nager ou aller à la salle de sport. Pour trois raisons. La première, c’est que je veux m’habituer à m’entraîner pour être prête si jamais Dame Nature venait faire son apparition le jour d’une course officielle. Pour le moment, j’ai eu énormément de chances : jamais je n’ai eu à accrocher un dossard pendant mes règles en sept ans de pratique de course à pied. Cependant, il viendra bien un jour où je devrais prendre le départ d’une course qui me tient à coeur, comme les 23 km du marathon du Mont Blanc, tout en ayant mes règles.
Les deux autres raisons sont plus scientifiques. Faire du sport pendant ses règles permet d’accélérer la circulation sanguine, ce qui diminue les crampes abdominales. Moins de crampes, moins de douleurs et plus de confort dans le bas-ventre. Personnellement, le sport est nettement plus efficace chez moi qu’un anti-douleur… Alors même si j’ai sacrément mal au ventre, surtout les premiers jours, je me « force » à aller courir ou à m’entraîner normalement pour évacuer les crampes. Parce que je me sens toujours mieux après un entraînement.
Pendant nos règles, nous produisons de la testostérone : une hormone qui nous rend plus agressive, plus hargneuse. Donc aux quelques messieurs qui liraient cet article : si vous nous trouvez chiantes pendant nos règles, n’oubliez pas que c’est à cause de la testo, cette hormone que vous produisez vous-mêmes naturellement et quotidiennement… Bref, pendant nos menstruations, tout notre équilibre hormonal est bouleversé. Ce qui se traduit par un mal-être de fond. Nous ne sommes justes pas bien. Or, à partir de 30 minutes d’activité physique, le corps commence à sécréter de la bêta-endorphine : la fameuse hormone du bonheur. Elle apaise le stress et l’anxiété, et peut même provoquer un certain état euphorique. D’une manière générale, les endorphines aident à luttent contre la dépression en procurant de véritables sensations de bien-être.
Adapter son entraînement
Si je continue à m’entraîner pendant mes règles, j’adapte malgré tout le programme. Notamment sur les premiers jours. En effet, les deux premiers jours sont de mon côté particulièrement pénibles et douloureux. Je réduis l’intensité. Et surtout j’évite le gainage. Il s’agit ici de mon expérience et non pas d’un conseil basé sur des faits scientifiques. Le premier jour de mes règles, j’ai de telles crampes dans le bas-ventre qu’il m’est impossible de faire du gainage par-dessus.
D’une manière générale, pendant tes règles, écoute-toi. Ce n’est déjà pas un moment hyper cool et confortable. Mais si en plus, tu te rajoutes de l’inconfort avec ta pratique sportive, tu risques de craquer. La natation, le yoga ou encore la marche active sont particulièrement indiqués en cas de règles douloureuses.
Alors pendant tes règles, n’hésite pas à bouger. Mais à ton rythme. Ton confort passe en premier. Alors à moins d’avoir un programme d’entraînement à respecter scrupuleusement dans le cadre de la préparation d’une course ou d’un défi sportif, ce n’est pas parce que tu lèveras le pied deux ou trois jours que tu vas perdre tous tes acquis.
Quelles protections choisir pour faire du sport pendant ses règles ?
Tu le sais, je suis une adepte des protections hygiéniques réutilisables. Autant dans la vie de tous les jours, je porte des culottes menstruelles, autant pour le sport, je ne jure que par la cup. Surtout pour le vélo et la natation où je ne porte pas de « sous-vêtements ». (Oui oui, pas de string ou de culotte avec un cuissard de vélo au risque de t’exposer à des frottements et brûlures très mal placées…).
Cependant, dès que je porte un legging classique ou un short, je rajoute une culotte menstruelle en double protection. Tout simplement parce qu’en course à pied et en PPG, je bouge nettement plus et les risques de fuites sont un peu plus importants. Dans toutes les marques que j’ai testées (et dont tu peux retrouver mon avis dans mon Guide des culottes menstruelles), ma préférée pour le sport est le modèle Séléné de Smoon Lingerie, de par son absence de couture.
Clairement j’ai déjà les cuisses qui frottent quand je cours. Et je crains énormément la présence de coutures. C’est ma hantise. De base, j’utilise des sous-vêtements DIM sans coutures. Mais les quelques jours du mois où j’ai mes règles, je passe sur la Séléné de Smoon ou les modèles Clara de Blooming Rocks quand la première est à la machine.
Je sais qu’il existe des cuissards de vélo, des maillots de bains ainsi que des leggings intégrant une protection menstruelle. Mais à ce jour, je n’en ai testé aucun.
Quelles sont tes astuces pour continuer à faire du sport pendant tes règles ?
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Salut Margaux, article très intéressant, à la fois sur la testo que j’ignorais et sur l’écoute de son propre corps plus les équipements qui peuvent nous aider !