Ah le stage ! Quelle période bénie où tu entres enfin dans le monde du travail… où tu utilises enfin (ou pas d’ailleurs !) ce que tu as appris sur les bancs de l’université… Bon je reconnais que j’ai eu beaucoup de chance avec mon stage de fin d’études. Bien que payée une misère (ba oui, stagiaire = main d’oeuvre bon marché !), il est hyper intéressant et formateur (et je ne dis pas ça parce que mes collègues savent que j’ai un blog :p ). Mais être stagiaire apporte son lot de questionnements et de réflexions quant à l’avenir.
Quand tu es stagiaire, tu entres enfin dans le monde du travail. Bien que divers jobs saisonniers m’aient déjà donné un petit avant-goût, aujourd’hui, je suis dans un univers que je vais côtoyer (du moins je l’espère) pendant au moins 40 ans ! (Essayons de rester optimiste vis-à-vis de la retraite…). C’est maintenant qu’un certain nombre de choix doivent être faits quant à mon avenir professionnel. C’est aujourd’hui, alors que je peux toucher du doigt ma future réalité professionnelle, que je peux me rendre compte si mes ambitions personnelles sont à ma portée ou encore un peu trop ambitieuses…
Etre stagiaire, c’est avoir la chance (ou le malheur selon le stage !) de pouvoir se projeter, de se rendre compte si des erreurs de parcours ont été faites ou si au contraire la réalité colle parfaitement aux attentes. Aujourd’hui donc, je me pose des questions sur ce que sera mon futur : début novembre, mon stage se termine ; fin novembre, je serais diplômée… Il est grand temps que je cherche mon premier emploi ! Et c’est là que la galère commence… Si tu pensais avoir fait le plus dur, détrompe-toi !
TROUVER LE JOB IDEAL
Aujourd’hui, je réfléchis à toutes mes possibilités ainsi qu’à mes envies… Et surtout, je fais un ordre de priorité dans mes envies.. Malheureusement, je ne pense que j’arriverais dès le premier coup à trouver un emploi qui remplissent toutes les conditions de mon « Job de Rêve ». Je ne veux surtout pas me fermer de portes… Dans un premier temps, j’aimerais rester sur Paris, ou tout du moins en France jusqu’ en avril 2017. Ba oui, il y a le Marathon de Paris pour lequel je voudrais pouvoir m’entraîner correctement. En fait, pour être totalement franche, je souhaiterais vraiment rester dans notre chère capitale. Tout simplement parce que j’ai beaucoup plus d’opportunités personnelles (entendre pour le blog) et professionnelles à Paris. Mais en l’absence d’un emploi (et donc d’un salaire tombant tous les mois), il me faudra rendre mon appartement parisien et retourner chez Papa&Maman. Je dois avouer qu’à 24 ans et avec un Master 2 en poche, j’ai d’autres ambitions que de retourner vivre chez eux… Ainsi, j’ai jusque début Janvier pour trouver un emploi.
LES PISTES
En ce moment, j’étudie plusieurs pistes. D’une part, le job alimentaire en attendant « mieux ». D’autre part, un poste de chargée/coordinatrice de programmes dans une association humanitaire, de préférence tournée vers les femmes.
Mon poste actuel de stagiaire m’a permis de me rendre compte des tâches que j’aime accomplir mais aussi de constater mes forces et mes faiblesses. Je sais qu’il me manque des compétences techniques en communication et marketing, des connaissance concernant les bailleurs de fonds institutionnels. Mais le plus important, je souffre d’un manque d’expérience sur le terrain. J’ai besoin de me confronter à la réalité de ces femmes, piliers centraux des familles et des communautés, vivant dans ces régions à la fois éloignées de tout et sous-développées. J’ai besoin d’appréhender leur réalité et de comprendre leur mode de vie et leur culture avant éventuellement d’apporter mon aide. Je ne peux pas arriver avec ma petite tête plein de bonnes intentions mais formatée à l’Occidentale et proclamer que j’ai une solution à tous leurs problèmes !.
PARTIR EN MISSION SUR LE TERRAIN
Ainsi j’ai vraiment envie de partir sur le terrain et travailler au contact de ces femmes pour tout simplement apprendre et comprendre, pour sortir de ma zone de confort et faire tomber un à un mes préjugés. Parce que oui, je suis réaliste vis-à-vis de moi-même : j’ai des préjugés. C’est pour cela que je veux partir, voir de mes propres yeux et avoir ma propre expérience, sans le filtre des médias.
Mais je ne sais pas encore où, quand, comment ni avec quel argent. d’un autre côté, partir en mission humanitaire m’obligera à mettre de côté mes activités sportives et blogging, selon la destination, et à sortir de mon petit confort. Je suis bien consciente qu’il ne s’agira pas de vacances.
DES QUESTIONS, DES QUESTIONS ET ENCORE DES QUESTIONS
Ainsi, je me pose beaucoup de questions sur mon avenir; Je me rends bien compte qu’il va falloir faire des choix mais aussi qu’il va falloir finir de grandir et de mûrir. Etre stagiaire te permet de réaliser tout ce que tu as déjà accompli mais aussi tout le chemin qu’il te reste à parcourir. Entre autre, je me suis aperçue qu’il m’était beaucoup plus difficile de concilier le blog, mes entraînements et le travail.. Et oui, la vie étudiante et ses horaires décalées, c’est fini ! Bon, le point positif, c’est que mes soirées et mes week-ends sont vraiment libres ! J’en fais ce que je veux !Plus de révisions ! Il va quand même falloir que je repense mon organisation pour avoir du temps pour le blog…
Au final, être stagiaire, c’est avoir plus de questions que de réponses ! Ma principale interrogation étant « et la suite ? »…
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Margaux Lifestyle
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P.S. : N’oubliez pas de participer à ma collecte en ligne pour les enfants de La Chaîne de l’Espoir, à l’occasion des 20 km de Paris, dont la prochaine édition aura lieu le 09 Octobre prochain. Plus d’infos ici.
Concilier blogging sport et boulot… Un vrai casse tête pour moi ! J’espère que tu trouveras le job que tu souhaites, bon courage !!
Je confirme !! la galère pour tout combiner et en plus avoir une vie sociale ! Merci pour ton soutien !
En lisant ton article ca sautait aux yeux que tu ressens l’envie de partir sur le terrain oui ! Ce serait une expérience de fou qui te marquera à tout jamais c’est certain ! Beaucoup de choses géniales et magiques se passent quand on sort de sa zone de confort donc je t’encourage !
Ne plus avoir de travail à la maison c’est ce que j’apprécie beaucoup depuis que je travaille ! Ca ne me manque pas du tout !!!
Bon courage pour la suite ma belle. Quoi qu’il en soit, je reste persuadée que si on se fie à ses envies et son instinct, on suit notre chemin. Celui qui est fait pour nous 😉 Alors crois en toi ma jolie et écoute toi !
Déjà les deux mois au Brésil ont été assez intenses de ce point de vue là… Alors une mission plus longue sur le terrain, j en’imagine même pas ! En fait, j’imagine un peu quand même 😉
Ah ah oui oui tu as raison d’imaginer un peu et de t’imaginer sur le terrain aussi ! C’est bon signe !
« Et maintenant je fais quoi ? » Question que l’on se pose souvent… Je suis rassurée de voir que je ne suis pas la seule à me questionner sur l’avenir. Nous sommes tous confrontés à ce genre d’interrogations existentielles sur notre avenir. J’admire le fait que tu veuille faire de l’humanitaire, c’est très honorable ! Il faut se dire qu’un stage est une possibilité de voir ce qui nous plait ou non, et de tester nos compétences. Cela dit, je pense que l’on apprend tout au long de notre vie. Il faut constamment garder les yeux et l’esprit ouvert, aller vers les gens, et faire des expériences.
Les temps sont durs, il nous faut du courage et de l’optimisme alors serrons nous les coudes et positivons ensemble ! Tu as l’air d’être une jeune femme intelligente, créative, pertinente, motivée et travailleuse, je ne me fais pas de souci quant à ton futur.
Bisous, Marion, Chronicles of Marion.
Merci pour ton commentaire… L’humanitaire n’est pas un domaine facile mais quand on a des convictions… 😉 Les voyages forment la jeunesse, comme on dit.. Et pour une fois, je suis d’accord avec « on ».
Bon courage pour la suite, j’ai l’impression que l’on va devoir tous être solidaire les uns avec les autres !
Bonjour.
Après mes études, j’ai filé direct en RP et ai décroché un emploi fixe en quelques jours, là où mes copines de promo ont mis plusieurs mois, voire années…
J’ai le sentiment que tout est possible dans cette ville à condition d’être motivée. Et surtout cela évite les boulots alimentaires (trop longtemps), desquels tu ne sors plus au bout de quelques mois parce que les employeurs ne voient plus que ce job et pas le diplôme.
En tous cas, c’est un choix courageux que tu fais : « t’expatrier » à l’autre bout de la France ne doit pas être facile, et j’espère que tu en seras récompensée!
Mais j’ai assez confiance en ta débrouillardise pour rebondir : tu ne nous en as montré qu’une toute petite partie sur le blog, et tu vas cartonner!
Oui, c’est pour ça que je veux rester à Paris… Sans compter que venant d’une petite ville, cela me change complètement ! J’ai tellement de possibilités à Paris ! Puis, j’ai quand même des cousins dans la banlieue donc je ne suis pas si seule 😉
T’es belle 🙂
Je compatis pour cette période délicate du post-diplome et de l’entrée dans la vie active.. J’ai commencé la grande galère il y a bientôt 1 an et mon avenir est toujours incertain. CDD à mi-temps depuis 7mois… chez mes parents pour le coup car non viable financièrement. C’est pas encore ça quoi ^^ Faut être patient. Après il y a sans aucun doute plus de débouché dans ta branche que dans la mienne 😉
Sauf que le problème, c’est qu’à Agde, je suis sûre de n’avoir aucun emploi (qui m’intéresse). Et je sens que cela va vraiment me bloquer dans ma recherche 🙁 C’est pour ça que je stresse un peu et que je me bouge dès maintenant pour chercher un job, parce qu’une fois rentrée à Agde, ça va être la misère !
Courage.. y’a effectivement l’option job alimentaire pour laquelle j’ai opté pendant 4mois comme ça je gardais mon appart sur Tours à l’époque. Mais c’est assez démoralisant (en boulangerie à Monoprix xD)…
Pas la joie, mais pas vraiment le choix non plus… Tant que je peux éviter MacDo ! j’ai déjà donné !