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Jeudi, j’ai publié une vidéo sur ma chaîne Youtube dans laquelle je partage ma pire erreur en course à pied. Celle qui m’a empêché de donner le meilleur de moi-même sur les 23 km du Marathon du Mont Blanc. Un auto-sabotage en règle qui m’a fait louper la première barrière horaire et qui m’a contrainte à l’abandon (même si dans ma tête, cela faisait déjà un moment que j’avais abandonné). Tu pourras retrouver le récit complet de ma course ici. Mais cet article n’a pas pour but de ressasser cette course qui s’est mal passée. Mais plutôt de voir ensemble comment les échecs d’aujourd’hui font les succès de demain.
Parce qu’un échec reste un échec tant que l’on n’en retire pas une leçon et qu’il ne nous permet pas d’avancer. Les échecs nous permettent de faire éclore la meilleure version de soi-même. Même si je le reconnais, ce n’est pas toujours très agréable.
Comment transformer les échecs en succès ?
Par l’apprentissage
Les échecs nous aident à apprendre de nos erreurs. En examinant ce qui s’est mal passé, tu peux comprendre ce qui n’a pas fonctionné. Et surtout pourquoi cela n’a pas fonctionné. As-tu manqué de compétences, de connaissances ? Tes actions ont-elles eu les résultats escomptés ? Au contraire, quels résultats as-tu obtenu ? En quoi diffèrent-ils de ton objectif initial ?
Avec cette fameuse course des 23 km du Marathon du Mont Blanc, j’ai compris qu’il était impératif que j’apprenne à gérer mon stress avant une course. Que j’arrête de me mettre une pression monstrueuse. Car tout ce stress et toute cette pression pouvaient annihiler purement et simplement des semaines de préparation physique. C’est assez rageant de voir tous ses efforts balayés d’un revers de la main. Juste parce que la tête n’a pas suivi, alors que les jambes étaient prêtes…
Ainsi, je sais ce que je dois faire à l’avenir pour minimiser les risques qu’une course se passe mal (ou pour éviter de me mettre volontairement en difficulté). Cet échec m’a permis d’apprendre de mes erreurs et d’adopter de nouvelles stratégies pour ne plus commettre ces mêmes erreurs.
L’échec est toujours source d’apprentissage. C’est en cela qu’ils sont très intéressants : ils t’enseignent les leçons que tu avais besoin d’apprendre. Pour peu que tu y sois réceptive. Car tu ne peux apprendre que si tu es prête à apprendre. Or, après un échec, tu peux avoir besoin de temps pour digérer et arriver à prendre suffisamment de recul pour analyser les raisons de ton échec.
Par l'expérience
Les échecs t’offrent également une expérience précieuse. Cela t’apprend à être plus résilient et à persévérer face à l’adversité. De plus, tu apprends à t’adapter face à des situations imprévues et à être plus créative dans ton approche.
Clairement, toujours tout réussir du premier coup ne te rendra pas service dans la vie. Je sais à quel point les échecs peuvent être douloureux et frustrants. Je sais à quel point tu peux avoir envie de tout envoyer balader quand tu n’y arrives pas.
Mais parfois, si tu ne réussis pas, ce n’est pas parce que tu as mal fait ou que tu n’avais ce qu’il fallait. Mais simplement parce que ce n’était pas le bon moment. Et que tu avais besoin de plus d’expérience. Une expérience nécessaire pour mieux savourer ton succès ensuite. Cette expérience supplémentaire qui te permettra d’aller encore plus loin que ton objectif initial.
J’ai échoué sur cette première tentative sur les 23 km du Marathon du Mont Blanc, parce que je manquais clairement d’expérience dans le trail. À ma prochaine tentative, j’aurais acquis plus d’expérience et je serais plus sereine face à ce gros morceau à gravir !
Par la motivation
Les échecs peuvent être une source de motivation. Ils te poussent à travailler plus dur et à essayer plus fort à l’avenir. Tu seras plus susceptible de réaliser tes objectifs à long terme si tu es motivée par tes échecs passés.
Je sais que je vais garder mon échec aux 23 km du Marathon du Mont Blanc. À chaque entraînement, à chaque course, j’y repense. Et je me donne à fond. Car je sais que je me rapproche de la condition physique nécessaire pour pouvoir franchir cette fichue ligne d’arrivée. Et quand j’ai du mal à me motiver pour l’entraînement je repasse cet abandon dans ma tête. Bizarrement, l’envie de chausser les baskets et d’enfiler ma tenue de sport revient très rapidement !
Un échec peut être très porteur. Parce qu’il va te fournir la motivation nécessaire pour redoubler d’effort. Et c’est ce petit coup de pouce qu’il te manquait auparavant et qui te permet de réussir !
Par l'amélioration
Pour finir, les échecs t’obligent à t’améliorer. En te confrontant à de nouveaux défis, tu repousses tes limites, tu sors de ta zone de confort et tu t’améliores tout simplement. Tu développes de nouvelles compétences, tu élargis ton champ de connaissances. Ce qui te permet d’être ensuite plus performante.
Après un échec, tu reviens plus forte. Plus aguerrie. Grâce à un échec, tu peux identifier tes points faibles. Les manques à combler… et rectifier le tir. Apprendre ce que tu ne savais pas.
Personnellement, je sais qu’avant de reprendre le départ de ces fameux 23 km, je retournerai me faire quelques petites stages sur les hauteurs de Chamonix. Parce que j’ai besoin de m’habituer à l’altitude. D’apprendre à mieux gérer le dénivelé.
L’échec est tout simplement ce qui te pousse à devenir meilleur. Et c’est en cela qu’échouer est parfois nécessaire pour avancer et arriver à atteindre ses objectifs.
Qu'as-tu appris de tes derniers échecs ?
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