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Cette semaine, j’ai soufflé ma 32 ème bougie. Un chapitre se ferme, un autre s’ouvre. Si tu me suis depuis quelques temps, tu sais que j’ai traversé des périodes pas évidentes depuis 2019. De la solitude, une dépression, des crises d’angoisses, de l’hyperphagie, une grosse prise de poids, des difficultés sportives, des galères professionnelles (dont je n’ai pas parlé sur les réseaux)… le tout couronné par du harcèlement. Un cocktail plus que compliqué à gérer.
J’ai connu beaucoup de downs et de passages à vide, où j’avais l’impression que mes efforts ne portaient pas leurs fruits. Que je brassais de l’air et que ma vie n’avançait pas dans la bonne direction. Plus d’une fois, je me suis demandée si cela valait la peine que je continue à me battre pour ses rêves qui semblaient s’éloigner de plus en plus.
Et aujourd’hui, je peux te le dire : cela valait LARGEMENT la peine. Alors oui, je me serais bien passée des litres de larmes, des déceptions, des ruptures amicales, des heures passées au commissariat, des angoisses et j’en passe. Mais cela valait la peine que je ne lâche pas et que je continue à croire en cette vie à laquelle j’aspire.
Birthday Girl !
Après l'orage
Je viens de fêter mes 32 ans. Je n’en suis absolument pas au stade où je pensais être quand j’avais 22 ans. Déjà parce que je découvrais à peine les réseaux et la course à pied à ce moment là. Mais surtout parce que je n’imaginais pas les difficultés que j’allais rencontrer. Quand tu es jeune, tu imagines une progression de vie très linéaire : études, boulot, couple, appartement, mariage, enfants…
Puis tu vis, tu mûris, tu fais des rencontres et des découvertes qui te changent profondément. Ta vie prend des directions totalement inattendues, mais plus que bienvenues. Tes aspirations changent. Aujourd’hui, je n’aspire plus qu’à une chose (enfin deux) : la paix et la liberté. Je veux juste vivre comme je le souhaite, sans prise de tête ni drama inutile, en paix avec moi-même.
Il y a un certain nombre de choses que je ne veux plus dans ma vie. À commencer par la méchanceté et l’aigreur des gens. Il est hors de question que je continue à perdre mon temps et mon énergie à supporter la toxicité de personnes qui n’en valent pas la peine. La seule chose qui compte, c’est moi, mon bien-être et ma tranquillité d’esprit. Cela peut paraître très égoïste et égocentrique écrit ainsi, je le reconnais totalement. Mais l’empathie, la bienveillance et la gentillesse avec des personnes qui sont tout sauf emphatiques, bienveillants et gentils, cela va bien cinq minutes.
J’ai mieux à faire. Comme faire la paix avec mon corps, m’entraîner et pratiquer une activité sportive qui me plaise, kiffer ma vie à 2000 %… J’ai 32 ans et j’ai l’impression que les années passent de plus en plus vite. À cause du covid, j’ai déjà cette sensation assez amère d’avoir perdu 2 ans de ma vie. Je ne veux plus attendre sans rien faire que le temps passe. Je veux que chaque seconde vaille la peine d’être vécue. Métro – boulot – dodo, très peu pour moi.
... le beau temps !
J’ai l’impression d’avoir passé ces dernières années dans un tunnel… et aujourd’hui enfin, j’en vois le bout. C’est assez drôle à écrire, mais cela fait très longtemps que je ne me suis pas sentie aussi sereine, aussi légère. Je touche du bois en même temps que j’écris ces lignes pour que cet état d’esprit reste. Parce que cela fait tellement de bien, si tu savais !
Aujourd’hui, les planètes s’alignent. Professionnellement, je n’ai jamais été aussi proche de vivre de mes contenus. Que ce soit sur les réseaux sociaux ou grâce aux missions en free-lance. L’angoisse financière s’allège semaine après semaine (et mon emploi du temps avec elle !). Personnellement, j’ai pu dire au revoir à la dépression et aux crises d’hyperphagie, me permettant enfin de stabiliser mon poids. Sportivement, j’ai connu des échecs. Mais des échecs qui font du bien, qui permettent d’avancer et qui prouvent malgré tout qu’il y a eu des progrès.
Je rentre dans une phase de reset. J’ai surmonté une grosse partie des difficultés émotionnelles et professionnelles qui pesaient sur mes épaules. Maintenant, j’ai l’énergie mentale pour m’occuper de moi physiquement.
Se donner de nouvelles priorités
La tête va mieux, donc on s’occupe du corps. Corps qui n’a rien lâché du temps où j’avais la tête sous l’eau et que j’essayais de ne pas me noyer. Tu sais à quoi je vois que la tête va mieux ? J’ai enfin réussi à arrêter de me ronger les ongles, après des années à essayer sans succès ! Sans que je ne le réalise, du jour au lendemain, j’ai arrêté de porter machinalement mes doigts à la bouche…
Aujourd’hui, c’est au tour de mon corps d’être chouchouté. J’ai repris un suivi encore plus poussé avec une diététicienne pour m’accompagner dans ma perte de poids, je suis enfin repassée chez le coiffeur pour m’occuper ma tignasse. Et petit à petit, je reprends ces choses que j’avais laissées de côté parce que je n’avais pas l’énergie mentale pour m’en occuper sérieusement : une nouvelle skincare pour traiter mon acné hormonale dans le cou et sur le menton, refaire mes lunettes de vue que je déteste, retourner voir un dentiste pour le contrôle annuel que je n’ai pas fait depuis des lustres…
Je veux juste prendre soin de mon corps et enfin lui donner la priorité. Juste profiter de mon été pour faire un reset complet et attaquer septembre sur de bonnes bases. Un nouveau programme alimentaire, une nouvelle façon de m’entraîner, de nouveaux objectifs sportifs, un nouvel équilibre entre vie pro et vie perso… Bref que du neuf. Et surtout du sain, de l’équilibré et de l’apaisé… Sans compter que, qui dit septembre, dit reprise de la danse ! Et si tu savais comme j’ai hâte !
Un nouvel allié : la danse !
M’inscrire à ce cours de heels en septembre 2023 a vraiment été la meilleure décision que je pouvais prendre. Pour moi, pour ma confiance en moi et pour mon rapport avec mon corps. Après seulement un an de cours, je suis toujours une patate qui danse. Mais une patate sexy ! C’est ma petite bulle d’oxygène dans la semaine. Ce moment que j’attends avec impatience, où je chausse les talons et mets le cerveau sur pause pour m’éclater avec les copines !
J’ai redécouvert le plaisir de pratiquer une activité sportive, sans autre objectif que celui de m’amuser. Il n’y a pas cet enjeu « compétition et dossard » que je peux avoir avec la course à pied et le triathlon. Et j’ai un rapport beaucoup plus sain avec la danse que celui que j’ai avec la course à pied et le triathlon.
Clairement, la course à pied tout comme le triathlon, c’est à la fois mon médicament et mon poison. D’un côté, je prends plaisir à m’entraîner, à sortir de ma zone de confort… et à me prouver à moi-même que je suis capable de le faire. De l’autre, je cherche à pousser beaucoup trop loin mes limites, je me mets énormément de pression pour être capable de finir mes courses (ce qui n’arrive qu’une fois sur deux) et je suis très frustrée du peu de progrès visibles. Alors la danse me fait beaucoup de bien. Et tanpis si cela complique mon planning cette année encore, mais il est hors de question que j’arrête !
Et ce d’autant plus que j’y ai trouvé un groupe de nanas extraordinaires. On me souffle à l’oreille que quelque chose d’extraordinaire pourrait être en train de se préparer pour le printemps 2025 !
Bref, j’ai 32 ans depuis quelques jours, et je me fais la promesse que ce trente-troisième chapitre de ma vie sera extraordinaire. Une année complète pour prendre soin de moi, pour enfin réussir à me délester de ces kilos qui me pèsent, pour consolider mon entreprise naissante, pour voyager, et pour, qui sait, rencontrer la personne qui apportera la touche manquante dans ma vie. L’Amour…
« Sois cette lumière qui pour briller, n’a pas besoin d’éteindre celle des autres"
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