La vie est faite d’une succession d’erreurs, de leçons apprises et de réussites. « La chose la plus précieuse que vous puissiez faire, c’est de commettre une erreur. Vous n’apprenez rien à être parfait » disait Adam Osbourne. Ainsi aujourd’hui, je voulais partager avec toi ma plus grande erreur et la leçon que j’en ai tirée.
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Apprendre de ses erreurs est primordial pour avancer dans la vie, et réaliser ses rêves. Personnellement, j’ai commis ma plus grande erreur quand j’étais au lycée. Laisse moi te raconter l’histoire de mon orientation scolaire.
Ma plus grande erreur : avoir laissé d'autres décider de ce qui était bon pour moi
J’étais ce que l’on appelait une très bonne élève avec mon 17-18 de moyenne. J’avais mes matières préférées, à savoir le Français, l’Histoire, les SES et la philosophie (si, si, je te jure, j’adorais la philosophie !). Et j’ai été ravie d’abandonner la physique-chimie en à la fin de la 2nde et la SVT à la fin de la 1ère. Bref, j’étais en Terminale ES, spé math, plutôt bonne dans toutes les matières, avec mes préférences. Mais sans aucune certitude quant à mon avenir. Je ne savais tout simplement pas ce que je voulais faire de ma vie.
Ainsi, il m’était très difficile de choisir une orientation post-bac. Qu’allais-je faire une fois mon diplôme en poche ? J’ai arpenté les forums d’orientation en seconde et en première. Mais tout était particulièrement flou dans ma tête. Parfais, je me rêvais journaliste? Parfais, je ne savais plus rien du tout.
Et c’est ainsi que j’ai commis ma plus grande erreur : j’ai laissé mes professeurs décider à ma place. En effet, ils m’ont « subtilement » conseillé de faire une classe préparatoire aux grandes écoles vu mon profil généraliste. J’avais déjà réussi à résister à leurs « conseils » lors de mon passage en 1ère puor aller en section Éco, et non pas en section Scientifique. Mais arrivée en 1ère, puis en terminale, ne sachant pas ce que je voulais faire, j’ai laissé faire les adultes « qui voulaient mon plus grand bien », en me conseillant de tenter les concours pour Science Po et de déposer mon dossier auprès de classes prépa prestigieuses. Parce que « j’en avais les capacités ». Et la suite, tu la connais !
J’ai royalement planté les concours d’entrée à Science Po, ne croyant que moyennement en mes chances de réussite. Et j’ai intégré une classe prépa B/L Lettres et Sciences Sociales, au lycée Montaigne à Bordeaux. L’une des « fameuses » classes prépa « prestigieuses » de Province… Ce fut le début de 18 mois particulièrement durs et destructeurs pour moi. Je n’y étais tout simplement pas à ma place. Puis, j’ai été poussée vers la sortie avant la fin du premier semestre de ma deuxième année. Mon professeur d’Histoire à l’époque a été le seul à l’écoute et surtout le seul à m’avoir offert une porte de sortie. Porte que je me suis précipitée de franchir, à savoir la Toulouse School of Economics, une fac d’économie sur Toulouse (comme son nom l’indique).
J’y étais déjà beaucoup plus à ma place. Même si je ressentais une grande frustration : mes cours étaient rempli de chiffres et de calculs entre mes UE de mathématiques, de statistiques et d’économétrie. Alors que moi, ce que j’aimais, c’était écrire, analyser et débattre… D’ailleurs mon année Erasmus a été une révélation, notamment avec l’ouverture de mon premier blog « Little Frenchie Margaux ». J’étais faite pour écrire. Et mes études m’ennuyaient royalement. J’ai fini ma dernière année en m’ennuyant et en sachant pertinemment que les opportunités d’emplois qui s’offraient à moi ne me correspondaient pas. Et aujourd’hui, presque 4 ans après ma remise de diplôme, j’ai toujours du mal à m’intégrer dans le monde du travail, malgré la création de mon entreprise.
Ainsi, j’ai un peu l’impression d’avoir perdu presque 10 années de ma vie. Tout ça parce qu’à 16 ans, j’ai laissé les adultes décider pour moi. Parce que j’ai laissé les autres décider à ma place. Alors que si je m’étais affirmé, j’aurais pu dès le départ faire des études de lettres et finir par travailler dans la communication.
Mais j'en ai tiré une grande leçon
J’avais 16-17 ans, et pas forcément la même force de caractère qu’aujourd’hui. Mais de ces 10 années de « perdues », j’ai compris quelque chose d’essentiel : si je veux mener la vie dont j’ai toujours rêver, c’est à moi de prendre les décisions qui me concernent. Parce que moi seule sait ce qui est bon pour moi. Moi seule connait la teneur de mes projets dans leur globalité. Plus jamais je ne laisserais quelqu’un décider à ma place. Parce que ce ne sont pas mes intérêts qu’ils ont en tête, mais les leurs.
"Je suis le maître de mon destin, je suis le capitaine de mon âme" (Willima Ernest Henley - Invictus)
Je ne regrette pas ces 10 années un peu compliquées, ainsi que mon diplôme qui ne me sert pas à grand chose. Car sans cela, je ne serais pas la femme que je suis aujourd’hui. Cela fait partie de mon parcours, et je refuse de le renier. Mais je refuse également de commettre à nouveau la même erreur.. En tant qu’adolescent de 16 ans, il est normal de se laisser convaincre par les adultes. Mais en tant que jeune femme de presque 28 ans, il est absolument hors de question de laisser d’autres personnes décider à ma place de ce que doit être ma vie et de comment je dois la mener.
Il est vrai que prendre ses responsabilités et choisir de mener ses batailles peut faire peur. Car en cas d’échec ou d’erreur, tu es la seule personne à blâmer. Mais laisser d’autres personnes décider à ta place, c’est accepter de remettre sa vie en leurs mains et donc de voir tes rêves t’échapper. Car personne d’autre que toi ne connait tes rêves les plus fous. Et personne d’autre que toi ne se battra pour les réaliser.
Donc oui, il est plus simple de se laisser porter par les autres. Mais c’est la promesse d’une vie morne, médiocre et sans intérêt.
Tout part d’une simple décision : celle de vouloir redevenir une actrice de ta vie, et non plus une simple spectatrice. C’est pourquoi je t’ai proposé début janvier de réaliser 12 défis, soit un par mois. Avec un seul objectif : celui d’être enfin heureuse en menant la vie que tu as toujours rêvé d’avoir. Tu retrouveras le récapitulatif de ces 12 défis juste ici ➡️ 12 défis pour être heureuse en 2020. Chaque mois, je te propose un article détaillé sur le défi à réaliser, avec un podcast ainsi que différentes ressources. Si tu veux aller plus loin, je te propose de t’inscrire à ma newsletter. En effet, en 2020, je voulais changer de format pour qu’elle soit plus pertinente. Que tu aies une réelle plus-value à la lire. Plus en tout cas qu’avec un simple recyclage d’anciens articles. Ainsi, à partir du mois de Mars, j’enverrai à mes abonné(e)s tous les mercredis en fin d’après-midi une newsletter en rapport avec le défi en cours. Alors si tu es partante, n’hésite pas à remplir le formulaire ci dessous :
Et toi ? Quelle a été ta plus grande erreur ?
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Bien d’accord avec toi, il faudrait que chacun se mêle de ses affaire et laisse les autres vivre leur vie comme ils l’entendent !! 🙂
Oui, personne ne se battra autant que toi pour réaliser tes rêves mais bien avant ça, la personne la plus experte en ce qui te concerne, c’est toi ! Malheureusement, il n’est pas toujours possible de faire ce que l’on veut ou du moins dans les temps que l’on veut (par exemple je suis obligée de trouver du travail si je veux rester étudiante l’année prochaine). Il faut donc bien préparer ses plans.
Je pense que ma plus grande erreur, même si elle n’a pas eu des conséquences aussi catastrophiques que pour toi mais me servira de leçon, ça a été de ne pas écouter mon instinct. J’étais inscrite pour être bénévole au HOP2019 à Charléty. J’avais envie de refaire un événement comme ça. Mais dans le même temps mon instinct (appuyé sur des tons de mails, des informations qui ne circulaient pas, etc.) me hurlait de ne surtout pas y foutre les pieds. Et, effectivement, ça ne s’est pas bien passé. Je fonctionne à l’instinct, pour choisir un Service Civique, un Master, un livre, je suis mon instinct. Donc plus jamais je ne passerai outre !