Et voilà un autre été qui s’achève. Un été durant lequel j’ai soufflé ma 29ième bougie. Et comme chaque fin d’été, j’ai ce sentiment bizarre. Entre regret que tout soit déjà fini et excitation face à cette nouvelle année qui m’attend. Mais cette année, c’est un peu particulier. J’ai comme un compte à rebours qui vient de s’enclencher. Un an avant les 30 ans. Un an avant la fin de mon alternance. Douze mois qui me semblent à la fois si loin et si proche.
Parce qu’il peut s’en passer des choses en douze mois. L’été dernier m’a permis de sortir d’un « bad mood », d’enfin mettre la tête hors de l’eau. Ces deux derniers mois m’ont eux conforté dans l’idée que j’étais sur la bonne voie. Aussi bien professionnellement que personnellement. Je me suis trouvée. Tu n’imagines même pas à quel point cela fait du bien !
Après des mois de doutes, d’incertitudes, de remises en question, je me sens enfin à ma place. J’ai retrouvé un cadre de vie beaucoup plus sain et serein. J’ai pu prendre le temps de digérer les déceptions, les colères, les échecs pour en tirer le positif. Pour avancer tout simplement. Alors oui, clairement je n’ai clairement pas vu passer ma vingtaine. Oui, j’ai l’impression d’avoir « perdu » deux années de ma vie avec ce foutu covid. Mais peut-être était-ce un mal pour un bien ? Car cela m’a donné du temps pour réfléchir, pour penser à moi. Du temps et de l’énergie à consacrer à mes projets. Parce que l’on ne va pas se mentir, maintenant que la vie a retrouvé son cours (presque) normal, je suis de nouveau plongée dans un rythme plus qu’intense.
Et oui, je ne suis pas aussi avancée que j’imaginais que je le serais à 29 ans. Célibataire, encore en formation avec un avenir professionnel en construction, loin d’être propriétaire… Mais je suis heureuse. Il m’a certes fallu du temps pour trouver ma voie. Enfin plus exactement m’avouer que j’avais trouvé ma voie et oser me lancer. Parce que j’ai toujours voulu être journaliste plus jeune, et que je me suis lancée dans le blogging en 2015…
Depuis toujours, je sais que j’aime écrire, créer, raconter des histoires. Mais « on » m’a dit que c’était bouché, que je n’aurais pas ma place dans ce monde fermé et élitiste. « On » m’a poussé à faire des études plus « prestigieuses ». On m’a poussé vers une classe prépa. A posteriori, je ne regrette pas ce moment de ma vie. Mon premier cursus universitaire. Même si cette année et demie de prépa m’a fait mal, même si je me suis ennuyée tout le long de mon master en économie (enfin sauf la partie Erasmus à Prague 😍), même si ce diplôme en économie ne me sert pas à grand chose. Car sans cela, je ne serais pas la Margaux que je suis aujourd’hui. Je n’aurais peut-être jamais ouvert mon blog, je ne me serais peut-être jamais mise à la course à pied, au sport. Je n’aurais peut-être jamais touché un appareil photo de ma vie. Et je n’aurais très certainement pas fait toutes les belles rencontres de ces dernières années.
Plus que des connaissances, ce passage de ma vie m’a formé le caractère. Des savoir-être plus que des savoir-faire comme on dirait dans le jargon RH. Certes, je suis passée par des moments franchement pas cool. Moments dont je paie encore les conséquences aujourd’hui, notamment ma prise de poids et l’éloignement avec certaines personnes. Mais ces moments étaient en un sens nécessaires. Car ils m’ont appris à profiter de chaque instant de bonheur. À vivre pleinement.
Aujourd’hui, je suis reconnaissante. Car j’ai pu vivre des expériences inoubliables. La dernière en date : ce week-end en Alsace. Je reviens avec des certitudes, des rêves qui apaisent ce retour à la réalité post-vacances. Parce que je sais, maintenant, que je suis sur la bonne voie. Que tous mes efforts, mes compromis et mes sacrifices passés et à venir ne sont pas vains. Je rêve de liberté. De liberté et d’amour 😉
Oui, oui d’amour. Je dois avouer que je suis un peu lassée de toujours tout faire toute seule. De ne devoir compter que sur moi-même, et ce quelle que soit la situation. Même si j’ai besoin de mes moments à moi, la solitude commence à me peser. Je ne te raconte pas la galère pour rencontrer quelqu’un de bien, et qui veut plus qu’un soir. Parce qu’on ne va pas se mentir, ça fonctionne bien sur Tinder 🙈 Mais je veux plus que ça. Sans compter mon caractère assez fort, mon mode de vie à 1000 à l’heure et mon besoin farouche d’indépendance et de liberté. Malgré tout, je suis un petit coeur qui a besoin d’affection.
Non mais ce n’est quand même pas compliqué de trouver un homme qui soit indépendant, affectueux, romantique, sportif, bienveillant, qui aime la photo et le monde de l’entrepreneuriat ? (Bon les deux derniers critères, c’est la cerise sur le gâteau de mon homme parfait 😅).
Mais bon, à ce qu’il paraît, mon homme parfait me tombera dessus au moment où je m’y attendrais le moins. En même temps, vu le rythme de fou que je vais encore avoir pendant un an (et même après), il va falloir qu’il s’accroche le petit ! Cela ne m’empêche pas d’y croire et d’espérer le rencontrer. Je crois bien que c’est vraiment la seule chose qui « manque » à ma vie en ce moment. Être à deux, se projeter, partager et construire quelque chose de fort ensemble.
En attendant, je continue d’apprendre à être heureuse seule. Parce que quelqu’un de très sage (aka ma belge préférée) que jamais je ne serais heureuse à deux, si je ne savais pas être heureuse seule. Et après quelques rencontres foireuses, je me rends compte à quel point elle avait raison. Parce qu’il n’y a que moi pour travailler sur mes incertitudes et mes « faiblesses ». Sur l’acceptation de mon corps, de ces kilos en trop, de cet acné qui ne veut pas me laisser tranquille… Et surtout, je n’attends pas pour vivre la vie que je mérite. La vie dont j’ai toujours rêvé. Partir en vacances, faire mes sorties vélo, vadrouiller, rencontrer du monde. Kiffer tout simplement.
Cette crise sanitaire aura au moins eu ce mérite : je me suis fait la promesse de ne plus attendre pour vivre à fond. De ne plus remettre à demain tous ces projets de vie. Je ne veux plus être une spectatrice de ma vie. Mais une actrice impliquée, mobilisée, qui sait ce qu’elle veut. Une vie pleine de liberté et d’amour.
Bref, un bel article totalement décousu pour lancer cette nouvelle rentrée scolaire. Qui je l’espère va tenir toutes ses promesses.
Bref, j'ai 29 ans et presque toutes mes dents !
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