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Dimanche dernier, je prenais le départ des 10 km de la Run in Lyon by Harmonie Mutuelle. Voici un peu plus de deux ans maintenant que je suis arrivée sur Lyon, et c’est la première fois que je prenais le départ d’une course lyonnaise. Une course à domicile pour mieux découvrir ma ville d’accueil que je ne connais pas si bien que cela finalement. Sur le papier, tout était réuni pour faire une belle course : un parcours roulant ne passant plus par le Tunnel de la Croix-Rousse, une météo au beau fixe et une copine avec qui partager le moment.
Cependant, les jambes n’étaient pas au rendez-vous. Une course difficile physiquement. Mais appréciée malgré les mauvaises sensations. Retour sur les 10 km de la Run in Lyon by Harmonie Mutuelle.
Le récit des 10 km de la Run in Lyon by Harmonie Mutuelle
Avant la course
Le départ des 10 km étant à midi (tout du moins celui de mon SAS), je profite de ma matinée pour arriver un petit peu plus tôt (sans pour autant mettre le réveil à l’aube, ce qui est appréciable un week-end !) pour voir l’arrivée des semis-marathons. L’occasion pour moi de croiser Julie lièvre par Kevin. Mais surtout de profiter de ‘ambiance. À 11h, je retourne au stand d’Harmonie Mutuelle pour déposer mes affaires et faire un petit passage aux toilettes pour m’alléger…
Je retrouve également Perrine, qui va m’accompagner sur ces 10 km. Sa mission ? Me donner le rythme pour finir en moins de 1h15. Mes précédents records sur la distance remonte à 2017 (57’02 sur les 10 km Paris Centre en Octobre 217 plus exactement). Je ne sais absolument pas ce que je vaux aujourd’hui. Cependant, je dois également me préserver en vue des 20 km de Paris qui ont lieu le week-end suivant. Ainsi, on se fixe comme objectif une allure de 7’30/km pour débuter, puis d’accélérer tranquillement à partir du 5ème kilomètre.
On quitte la place Bellecour pour rejoindre l’accès aux SAS et se placer dans le rose. Avec Perrine, on se regarde et on se dit qu’il fait déjà bien chaud. Je ne suis plus du tout habituée à courir sous un temps estival. J’avais retrouvé avec plaisir les températures plus douces de septembre. Alors ce 25° m ‘inquiète. Je suis plus que contente d’avoir emporté ma flasque pour avoir de l’eau avec moi…
Midi arrive… et le départ est donné.
Les 5 premiers kilomètres
L’objectif est de ne pas nous laisser emporter par l’euphorie de début de course et de partir trop vite par rapport à aux allures que nous nous étions fixées. Le parcours longe les quais de Saône, de l’Hôtel de Ville jusqu’à Vaise avant de traverser. Impossible de se tromper !
Le premier kilomètre se passe relativement bien; Avec Perrine, on cherche notre rythme pour se caler sur la bonne allure. Nous tournons à 6’52/km, ce qui est quand même plus rapide que prévu. Je ralentis donc un peu, afin de ne pas me cramer pour la suite. Les sensations sans être exceptionnelles ne sont pas mauvaises. Je me dis que si je continue ainsi mon objectif de faire les 10 km de la Run in Lyon by Harmonie Mutuelle en moins d’1h15 est largement faisable.
Cependant, très rapidement le cardon passe dans le rouge. Il ne cesse d’augmenter alors que mon allure dégringole (je vais faire toute la course avec un cardio compris entre 185 et 195…). J’ai la tête qui tourne, j’ai envie de vomir… alors que nous ne sommes qu’à1,5 km de course ! Je marche pour faire baisser mon cardio et calmer ma nausée.
Je retrouve un peu d’énergie sur le troisième kilomètre. Le cardio reste haut, j’ai chaud. Mais ça va mieux. Clairement, je bénis le fait d’avoir pris ma flasque. La boisson de l’effort concoctée par ma diététicienne (eau + malto + sel) fait des miracles !
J’achève les 3 premiers kilomètres en peu plus de 22 minutes. Je me dis que malgré les mauvaises sensations les 1h15 sont toujours possibles. Mais qu’il va falloir serrer les dents et conserver l’allure minimal des 7’30/km !
Quel doux rêve ! La chaleur me revient en pleine face. Et je subis de plus en plus. Les jambes sont lourdes, l’estomac toujours capricieux et le cardio toujours aussi haut. Nous avons atteint Vaise et traversé la Saône pour revenir vers le centre de Lyon. L’ombre se fait rare sur ce côté-là des quais. Le soleil tape fort. Je commence à attendre avec impatience les ravitaillements, afin de boire et de me verser de l’eau sur la tête.
Clairement, je lâche prise. Mon objectif n’est plus de faire moins de 1h15. Mais atteindre la zone de ravitaillements puis l’arrivée sur mes deux jambes. Et non pas dans une civière. Même si je ne suis pas bien physiquement, je profite du moment avec Perrine. On parle, on rigole, on est contente de partager ça toutes les deux.
Je marche plus que je ne cours jusqu’aux ravitaillements. L’ambiance entre les coureurs est chouette. Je finis les 5 premiers kilomètres de la Run in Lyon en un peu plus de 40 minutes.
Tout droit (ou presque) jusqu’à l’arrivée !
Je bénis l’arrivée des ravitos. Je me jette sur une bouteille et m’en verse une bonne grosse moitié directement sur la tête. Cela me fait un bien fou ! Non mais quelle idée d’organiser un départ à midi, aussi ? Pour le moment, ce départ tardif pour les 10km est vraiment la seule fausse note de cette Run in Lyon.
L’estomac se calme, je souffre un peu moins de la chaleur. Je repars des ravitos reboisée et prête à affronter les 5 km restants. Mais, mon énergie retrouvée s’évapore aussi rapidement que l’eau sur ma tête. J’ai clairement hâte d’en finir avec es 10 km.
J’essaie de lâcher prise sur mon état physique. Trois semaines avant, je bouclais mon premier triathlon M, comprenant entre autres 10 km de course, en étant plus que bien. Et là, ces 10 km me paraissent tellement compliqués. C’est rageant, mais c’est ainsi. Ce que je regrette en tout cas, c’est d’avoir fait le choix des Levitate comme chaussures. Dynamiques, elles auraient été parfaites pour m’aider à envoyer si j’avais été en forme. Là, ma foulée s’écrase totalement et cela tire dans les mollets. J’aurais été mieux dans mes glycérines. L’avantage de débattre sur les chaussures que j’aurais dû mettre, c’est que cela me fait passer le temps…
Entre le 7ème et le 8ème kilomètre, je reste sur une allure comprise entre 8 et 8’20/km. Cependant, Perrine me dit que sur les phases de course (quand je continue d’alterner marche et course ce qui fait tomber mon allure moyenne), je maintiens les 7’30/km. Mais cela fait un moment que je ne regarde plus ma montre…
Nous avons quitté les quais de Saône pour retrouver les rues du centre de Lyon. J’espérais que l’air y serait moins étouffant. Malheureusement, ce n’est pas le cas. Cependant, la perspective d’une arrivée plus si lointaine me fait du bien au moral. La présence de Perrine me fait également beaucoup de bien. Je pense que sens elle, j’aurais abandonné depuis longtemps, écoeurée de subir autant sur une distance que je connais pourtant bien, et que je sais être capable de faire.
Je vois finalement l’arche du 9ème kilomètre. Je me dis qu’enfin ce calvaire va se terminer (oui, oui, calvaire ! C’est dire à quel point je subis). La place Bellecour est en vue. Juste là tout droit. Et ba non, on prend à droite pour faire un petit détour. J’en ai presque envie de pleurer. Mais c’est quand que ça se finit ??? Un autre petit virage. À gauche cette fois-ci, une ligne droite et nous voici enfin sur la fameuse place Bellecour. Il n’y a plus qu’à faire tout le tour (enfin les 3/4). On croise Agathe, une copine de vélo, qui a déjà fini son 1à km.
Le dernier virage… et je puise dans ce qu’il me reste d’énergie pour le sprint de la dernière ligne droite. Je finis officiellement les 10 km de la Run in Lyon by Harmonie Mutuelle (qui en font 10,2 à ma montre) en 01:23:19.
Ce que j'en retiens
Il n’est pas aisé de trouver un équilibre entre vie pro et vie perso. D’autant plus quand on se lance en free-lance. Après un mois de septembre plus que chargé, j’ai pris le départ des 10 km de la Run in Lyon en étant particulièrement fatiguée. Une grosse fatigue à la fois physique et mentale. A posteriori, je me rends compte que l’alimentation n’a pas suivi. Malgré un rééquilibrage alimentaire avec une diététicienne, je suis retombée dans mes travers (ceux qui m’avaient fait prendre 20 kg entre 2018 et 2019). À savoir, ne pas prendre le temps de me préparer de véritables repas et grignoter tout et n’importe quoi à la place. De ce fait, mes besoins énergétiques n’ont pas du tout été comblés… J’ai passé le mois de septembre en puisant dans ma réserve.. (sauf que ce n’est pas ça qui fait maigrir !).
Impossible d’avoir une bonne récupération dans ces conditions. C’est un point sur lequel je dois absolument travailler à l’avenir !
Mon cardio très haut est également un point à travailler. Car c’est vraiment ce qui me freine le plus dans ma progression. Les jambes ont envie de courir vie (du moins plus vite qu’elles ne le font actuellement). Mais cela bloque du côté cardio.
Bref, on va travailler tout ça pour revenir plus forte l’année prochaine et prendre le départ du semi-marathon cette fois-ci. Car malgré tout, j’ai apprécié courir dans les rues de Lyon, découvrir cette belle ambiance et partager ce moment avec une copine ! Merci Perrine d’avoir été là !
Harmonie Mutuelle
Pour la deuxième année, Harmonie Mutuelle est le partenaire officiel de la Run Officiel. Une manière de promouvoir l’accès au sport pour tous comme vecteur de santé, d’inclusion et de résilience.
À travers le Run in Lyon by Harmonie Mutuelle, Harmonie Mutuelle souhaite promouvoir le sport-santé. La course à pied est un sport accessible au plus grand nombre. C’est pourquoi être partenaire du Run In Lyon, c’est aussi soutenir une pratique sportive inclusive.
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