Dimanche, je courrais les 10 km l’Equipe 2017 sous une chaleur parisienne écrasante… Un an après ma première course parisienne, les 10 km l’Equipe 2016, je remettais le couvert. Autant je ne suis pas très motivée à l’idée de retenter le Marathon de Paris (plus pour garder ce magnifique souvenir sous cloche avant de retenter d’autres marathons, plus que par dégoût), autant cette série de 10km que j’ai pu faire sur Paris, je n’ai qu’une hâte, celle de les retenter pour mesurer les progrès ! Et c’est exactement ce qu’il s’est passé dimanche !
10 km L’Équipe 2017 : une course imprévue
Les 10 km l’Équipe 2017, ce n’est pas une course que j’ai réellement préparée. Juste un 8*6min à 6’/km, histoire de tester les jambes. Mais rien de plus. Au début de l’année, j’avais pour objectif de gérer mon marathon du mieux que je pouvais et rien de plus. L’espoir secret de passer sous les 60 minutes au 10 km était là, mais je ne savais pas comment j’allais pouvoir gérer le post-marathon. Alors je n’ai pas voulu me mettre de pression. C’était quelque chose que je me réservais pour l’automne…
Sauf que, depuis le 09 Avril dernier, les progrès sont fulgurants. Je suis de mieux en mieux les copains d’Odéon. Et plusieurs fois, j’ai réussi à faire descendre mon chrono sur 10 km sans vraiment forcer… Et la grosse surprise a été à la Course du Grand Paris, où officiellement je passe les 10 km en 59’22. Bon, je dis officiellement parce qu’en vrai, il semblerait qu’il manquait 300 m au parcours…
À lire « Marathon de Paris 2017 : Je l’ai fait !«
Bref, ces 10 km l’Equipe 2017 tombaient bien pour atteindre cet objectif qui m’échappe depuis trop longtemps… J’envisageais donc cette course sans trop de pression non plus. Car même si, j’avais envie de faire un temps, j’y allais plus pour me tester qu’autre chose. Depuis le marathon, je m’entraîne à l’envie. Rien de vraiment très cadré. Alors, on verra bien ce que cela donne.
La veille, je fais un passage éclair sur le village départ à la Bastille pour récupérer mon dossard. Un peu déçue de voir qu’il n’y a pas de tee-shirt dans le pack coureur. Mais, je ne cours pas une course pour les goodies… Et en plus, je n’ai pas payé mon dossard (Merci InstaRunFrance !!). Alors on ne va pas râler. Je me balade un peu sur les quais puis rentre tranquillement me mettre au frais chez moi…
10 km l’Équipe 2017 : avant la course
L’hydratation sera mon mot d’ordre pour la soirée. Il fait très chaud. Alors on va essayer de limiter la casse aux 10 km l’Equipe 2017 en buvant au maximum.
Et effectivement, je ne m’étais pas trompée sur la météo… Il est à peine 6 heures quand je me lève et il fait déjà bien chaud ! Bref, un petit-déjeuner de champion #teamporridge , une coiffure de guerrière, une tenue de warrior et me voilà fin prête ! Mais en retard ! J’avais rendez-vous à 8h pour retrouver le reste de la team. Sauf que j’arrive à 8h20. Et mes collègues sont déjà partis rejoindre leur sas… (Et quand je dis collègues, je ne parle pas de Décathlon City 😉 )…
Il est temps pour moi de rejoindre mon sas et de vraiment rentrer dans ces 10 km l’Equipe 2017. Mon départ est officiellement à 9h40… Sauf que l’organisation prend du retard. J’ai une pensée pour tous mes amis qui sont dans les sas 43 et 47 min qui seront arrivés quand moi, je pourrais enfin franchir cette ligne de départ.
À lire « 10 km l’Équipe 2016, ou un RP qui tombe«
10 km l’Équipe 2017 : c’est parti !
LES PREMIERS KILOMÈTRES : NE PAS PARTIR TROP VITE
10h…. Enfin, c’est parti !!! J’ai les jambes qui n’ont qu’une hâte, celle d’en découdre avec ce nouveau partir des 10 km l’Equipe 2017 ! À tel point que je fais le premier kilomètre à 5’30/km… Euh… meuf calme-toi, tu es sur les bases d’un 59 min, pas d’un 55. Pas encore du moins… Je me force à ralentir sur les kilomètres suivants. Le second se fera à 5’47/km. Je suis toujours trop rapide. J’ai un peu peur de le payer sur la seconde partie du parcours.
Il fait vraiment très chaud. Je prends une de mes petites gourdes pour avaler deux gorgées d’eau. Fait ch*** mon eau est déjà chaude ! Tanpis, on fera avec ! J’essaie de rester le plus régulièrement possible et de profiter de tous les passages à l’ombre. Il faut économiser ses forces pour la suite. On attaque la « montée » vers l’opéra Garnier… Heureusement à l’ombre !!! Je me concentre sur mon souffle et ma foulée.
Km 3… 17’22… Un tiers de la course est passée. On fait le tour de l’Opéra et on fera vers la Rue Rivoli… Je suis toujours autour des 5’55/km… Je me fais doubler, mais étant partie dans le SAS des 57 min, c’est normal. Alors, je ne m’en inquiète pas. Je passe le 4ème kilomètre en 23’18… J’ai chaud !
RESTER PRUDENTE AVEC LA CHALEUR
Le ravito est là ! Enfin ! Je pique une bouteille et je m’arrose généreusement ! Et c’est reparti !!! Le 5ème kilomètre est passé en 29’10… soit un record pour moi !!!!! Je ne lâche rien et je continue à faire attention à ma foulée, à mon souffle et à chercher l’ombre !!! Car il fait vraiment très chaud (je crois que je l’ai déjà dit !).
Je commence à voir les gens marcher… Cela ne me rassure pas vraiment. Alors je fais très attention aux signaux que pourrait m’envoyer mon corps. Pour le moment, les voyants sont au vert. Mais je reste prudente. La santé avant le chrono !
Après un passage par la place de la Madeleine, on repasse par la Concorde pour attaquer les quais… La route a beau être large, comme nous nous serrons tous pour nous mettre sur le trottoir à l’ombre, il est un peu difficile de passer. Surtout que de plus en plus de personnes s’arrêtent pour marcher…
Km 7… 41’18… Je sais que le plus dur est devant moi. Selon ma logique de course, je devrais accélérer sur ces trois derniers kilomètres. Mais je n’y arrive tout simplement pas. Alors je reste sur le même rythme que précédemment. 5’55/km…
UNE ARRIVÉE COMPLIQUÉE
Ou à peu près ! Je bénis l’arrivée du tunnel des Tuileries (tout comme lors du Marathon !!). Mais je sens que je fatigue. J’ai des frissons. . Ma montre ne capte plus le signal GPS. Je sais que ce tunnel fait un kilomètre à peu de choses près. Mais je n’ai pas d’autres repères.
Et effectivement, je ralentis à 6’15/km… On sort enfin du tunnel. Et je peux de nouveau me fier aux indications de ma montre. Le soleil tape fort sur les quais. Pour l’organisation n’a-t-elle pas pensé aux lances à incendies comme sur le marathon ?! Je croise Anthony et Lidwine qui ont déjà fini la course, puis Sophie qui s’agite et qui crie pour encourager la foule des coureurs.
Le 9 ème kilomètre passe en 53’42. Et là, les choses se compliquent. Je n’en peux tout simplement plus. Je commence à cracher mes poumons, mes jambes sont lourdes. J’ai vraiment très chaud. Les frissons s’intensifient. Je craque à 500 mètres de l’arrivée. J’ai besoin de marcher. J’inspire profondément, bois puis repart. La petite montée pour sortir des quais me fait mal. J’en peux plus. Mais je serre les dents ! Il ne me reste vraiment plus grand chose.
Encore deux petites minutes d’effort et j’y suis ! J’arrive sur la dernière ligne droite. Un coup d’oeil à ma montre m’indique qu’il me reste 30 secondes pour faire les 100 mètres restants et passer ces 10 km l’Equipe 2017 en moins de 60 minutes ! Alors j’accélère. Je donne tout ! Pour franchir la ligne d’arrivée en 59’59 ! Je l’ai fait !!! J’ai enfin couru 10 km en moins d’une heure !
10 km l’Équipe 2017 : quelle chaleur !
Pendant quelques instants, je ne sais plus trop où je suis. J’ai vraiment très chaud. J’ai besoin de boire. Je suis la masse de coureurs pour récupérer ma médaille.
Je suis très contente de ma course. Avec du recul, je me rends compte que si j’arrive à faire un « chrono » malgré cette chaleur écrasante et étouffante, c’est que j’en ai sous le pied et que je serais capable de faire mieux à l’automne… Reste à savoir maintenant comment je vais organiser mon entraînement d’ici là et mon planning de courses… Semi ? 10 km ?? On va d’abord laisser passer l’été et attendre une baisse des températures…
Quoi qu’il en soit, j’ai adoré ces 10 km l’Equipe 2017 et j’ai hâte de participer à l’édition 2018 pour voir les progrès accomplis. Le seul bémol que je peux relever, ce sont les tee-shirts distribués par Uniqlo aux finishers de la course…
Des tee-shirts basiques en coton (avec uniquement de très petites tailles pour les femmes) avec le prix encore sur l’étiquette… Je trouve ça assez moyen ! Mais bon, on ne court pas pour les goodies…
Et toi ? As-tu participé à un 10 km dernièrement ?
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Ces 10km ou comment tuer des milliers de coureurs ! Le pire pour moi fut le tunnel de la mort, un grand moment de solitude ! Un temps pitoyable de 1:18 ! Mais j’ai aimé à part le tunnel ce parcours touristique de Paris ! Hâte de refaire la Parisienne et les 10k de Nike et le semi de Disneyland Paris ! On se voit sur la ligne d’arrivée ?
Bravo de l’avoir fini !!! On s’en moque du temps ! Surtout vu la chaleur écrasante qu’il faisait !!
On se retrouve sur la ligne d’arrivée de Paris Centre 😉
Bravo! On voit que tu progresses à vitesse grand V malgré la chaleur…
J’ai eu un sacré pic de forme au mois de juin. Sans compter que j’arrivais sur la fin d’un cycle de progression. Tout mon travail avec Yoann depuis le début de l’année a payé !
Bravo pour cette course super bien gérée!
Et je redis ce que j’avais sur Facebook (ou IG je sais plus^^) je surkiffe la tenue Kalenji!!
Tu pourras me (ou nous) faire un retour sur la brassière?
Merci 😉 Oui, la tenue est super agréable (et canon !!). La brassière est très bien aussi. Je l’ai en deux coloris et franchement, rien à redire… En tout cas, tu viens de me donner une idée d’article 😉